Allergies : le printemps revient, attention aux pollens !

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Ces derniers jours, les températures dans l’Hexagone se sont adoucies progressivement. C’est le signe de l’arrivée du printemps qui est apparemment en avance d’une dizaine de jours. Et quand les beaux jours montrent le bout de leur nez, de nombreuses plantes commencent à fleurir. Surviennent alors les allergies aux pollens. Focus sur les plantes à risque en cours de floraison.

Le cyprès du sud, l’aulne et le frêne couvrent tout le territoire

D’après le RNSA ou Réseau National de Surveillance Aérobiologique, suite aux légères hausses de température observées dernièrement, bon nombre d’arbres ont commencé à fleurir et à libérer de grandes quantités de pollens.

Dans le sud de la France, l’un des risques d’allergie au pollen les plus élevés concerne le cyprès. Viennent ensuite ceux des pollens d’aulne qui sont transportés par le vent d’Est et qui couvriront dans les jours à venir tout le territoire selon le bulletin allergo-pollinique du RNSA. En ce qui concerne les pollens du frêne, ils sont présents sur la majorité du territoire et sont en net accroissement.

En observant la carte de vigilance des pollens, les Régions Occitanie et Provences-Alpes Côte D’Azur sont en zone rouge. Les Hauts-de-France, la Bretagne et quelques départements de la Normandie sont en zone verte. Pour le reste, elles sont encore en zone jaune, ce qui signifie vigilance.

Les bouleaux succèdent les noisetiers

Peu de pollens commencent à s’estomper petit à petit comme ceux des noisetiers dont les risques sont encore faibles dans l’Est de la France. Cependant, un autre arbre de la même famille viendra les succéder : les bouleaux. Ces derniers devraient fleurir à Lyon et à Montluçon vers la dernière dizaine de jours du mois de mars, une affirmation confirmée par le modèle de prévision établi par un partenariat entre Météo-France et le RNSA.

Par ailleurs, les saules et les charmes ont par contre fleuri ces derniers jours. Aucune étude de risque n’a encore été réalisée pour en déterminer le niveau. Toutefois, il est conseillé de prendre des mesures préventives pour éviter des complications d’ordre pathologique.

Recommandations pour la réduction des réactions allergiques

Pour diminuer la virulence des symptômes allergiques, il est recommandé aux personnes présentant une sensibilité élevée de se référer constamment à l’activité pollinique de son secteur et de s’adapter en fonction du niveau de risque. Le RNSA met à disposition des cartes de vigilance des pollens pour chaque département.

En adoptant des gestes simples, il est aussi possible de limiter les réactions allergiques :

  • Pour les allergies dans les yeux, il suffit de porter des lunettes de soleil.
  • Les cheveux doivent être lavés chaque soir, car les pollens s’y fixent pendant la journée.
  • Les chambres doivent être aérées très tôt le matin le temps de la préparation pour le départ au travail, puis refermer ensuite pour toute la journée.
  • Lors du ménage, l’usage d’un aspirateur est plus indiqué qu’un balai qui peut éparpiller les pollens dans toute l’habitation.
  • Lors d’une pollinisation intense, les promenades et la pratique d’une activité physique en plein air sont à exclure.