Avec le rythme de vie des gens de nos jours, l’automédication, en cas de petits bobos comme les maux de tête, les maux de gorge, le rhume ou la toux, semble être la solution la plus adaptée. En effet, bien souvent quand les maladies reviennent, le patient commence à les reconnaître et à maîtriser le mode de leur traitement. Sans passer par le médecin, les fils d’attente et bien sûr le paiement de la consultation cela peut s’avérer très tentant. Cependant, à y bien observer, est-ce réellement avantageux ? Est-ce sans risque ? Est-ce efficace ? … découvrez dans le présent article tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet.
Les fausses idées reçues sur l’automédication
Sachez, une bonne fois pour toutes, que l’automédication n’est pas prohibée par les médecins. Bien au contraire, plus de la moitié des praticiens pensent que c’est une méthode efficace et qu’en plus, cela leur permet de se concentrer sur des cas plus graves de maladie. Cependant, même si dans la plupart des cas, l’automédication fonctionne, les médecins expriment tout de même leur désir de former un peu mieux les patients sur l’utilisation des médicaments afin d’éviter tous risques sur la santé. Il y a aussi la remise en question de la volonté de la sécurité sociale à généraliser l’automédication. Sachez que même si celle-ci déconseille cette pratique, elle y trouve des bénéfices, générant même des milliards d’économies avec. La démarche gagne, par ailleurs, surtout du terrain à cause des demandes des consommateurs. Enfin, retenez également qu’il est faux de croire que l’automédication est dédiée à tout le monde. Dans le cas particulier des femmes enceintes ou allaitantes, des enfants, des personnes âgées ou sujets souffrant de maladies chroniques, … il est toujours préférable de demander l’avis du médecin avant toute prise de médicament.
Les mauvais côtés de l’automédication
Ceux qui pensent que l’automédication leur revient plus chère que des médicaments prescrits sur ordonnance ont totalement raison. En effet, les prix sont généralement plus élevés étant donné qu’il revient au pharmacien de les fixer et d’appliquer une TVA de 10 %, sans parler du fait que les remboursements ne sont pas toujours possibles. Pour les traitements prescrits sur ordonnances, et donc remboursables, c’est l’État qui impose les prix et la TVA est réduite à 2,1 % seulement. Ensuite, avec ou sans ordonnance, tout médicament contient des molécules actives qui peuvent avoir des effets secondaires ou interagir avec d’autres principes actifs. Dans le cas de l’automédication, le malade ne dispose donc pas des connaissances requises pour déterminer avec précision ce qu’un médicament donné peut provoquer. La solution face à cette situation est toujours de demander conseil au pharmacien en indiquant chaque symptôme ressentit et les traitements déjà en cours, pouvant s’interférer.
En bref…
Quoi qu’il en soit, l’automédication est possible et même conseillée dans certains cas de pathologies bénignes. Ce qu’il faut faire avant tout, si vous y avez recours, c’est de garder soigneusement la notice et respecter la posologie indiquée. Dans le cas où le mal persiste au-delà de 5 jours, après traitement, consultez votre médecin pour éviter que votre état de santé ne se dégrade. Retenez aussi que même si l’automédication est permise, il reste préférable d’acheter ses médicaments dans les pharmacies, et nulle part ailleurs, car la composition même des médicaments fournis sur le marché noir peut être largement plus dangereuse que votre propre maladie.
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