Les complications d’une piqûre d’insecte

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Certains petits animaux, à l’instar des insectes, peuvent être à l’origine de morsure plus ou moins douloureuse. Comme certains insectes peuvent transmettre du venin, des complications sont à craindre. De quoi s’agit-il ?

Les complications d’une piqûre d’insecte

Piqûres d’insectes : signes et complications

Les guêpes et les abeilles font partie des insectes qui piquent. Les piqûres se remarquent de suite et le sujet ressent de vives brûlures lors de la piqûre. Ensuite, le produit se disperse et laisse place à une sensation de démangeaison. Une bosse ou une rougeur fait alors son apparition. Le petit crochet qui termine le dard des abeilles reste souvent niché dans la peau.

Qu’en est-il des allergies causées par des piqûres d’insectes ? L’histamine se libère dans le derme et provoque des démangeaisons, des rougeurs et dans le pire des cas, une obstruction des voies respiratoires. De ce fait, ces piqûres peuvent entraîner la mort du patient s’il ne reçoit aucun traitement.

Certains insectes mordeurs et suceurs de sang portent le virus du Nilo-Occidental. Leur morsure n’entraîne que des signes légers ou carrément aucun symptôme au début. Les premiers signes n’apparaissent que dans les 2 à 15 jours suivant la piqûre. Le sujet souffre alors de maux corporels et de migraines. Il peut être en proie à la fièvre et souffrir de méningite. Dans des cas plus graves, le sujet finit par perdre conscience. Ses maux de tête s’accompagnent de grosse fièvre.

Les tiques, pour leur part, entraînent également de graves pathologies, à l’instar de la maladie de Lyme. En outre, le sujet mordu peut souffrir de mal de tête, de douleurs du corps et de malaises. Il arrive que sa fièvre dépasse alors les 39 °C.

Quelques traitements et techniques de prévention

Comment apaiser les piqûres d’insectes ? Dans le cas où le dard est encore encré dans la peau, il convient de le retirer dès qu’on a le temps de le faire. Il est préconisé de gratter la peau avec un objet non tranchant. Il vaut mieux éviter l’usage de pince à épiler qui peut envoyer encore plus de venin sous l’épiderme. Il ne faut surtout pas presser le dard pour éviter de vider le contenu du sac à venin.

Par ailleurs, il est mieux de nettoyer la zone touchée au savon et à l’eau. Il est nécessaire d’appliquer un sac de glace afin d’anticiper la propagation du venin.

Il est plus que conseillé d’attendre l’apparition des démangeaisons suite aux piqûres et morsures. En outre, le patient peut utiliser des antihistaminiques ainsi qu’une lotion de calamine. Les personnes extrêmement sensibles peuvent passer par la désensibilisation en s’exposant régulièrement à d’infimes quantités de venin. Cette procédure est inoffensive et peut réduire le risque d’anaphylaxie.

Quid du diagnostic ?

Les examens ne sont pas obligatoires pour diagnostiquer une piqûre d’insecte. Néanmoins, le bilan est nécessaire si la personne trouve une tique ou une mite sur sa peau. La tique est alors retirée de l’organe du toucher et le clinicien vérifie si le sujet présente de la Borrelia Burgdorferi. Cette étape est indispensable pour les personnes qui vivent dans une zone ou une région infestée.

Dans d’autres cas, il est nécessaire de faire un examen en plus. La peau est grattée à l’aide de petites doses de venin pour mesurer la taille de l’urticaire qui en découle.

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