L’intestin joue un rôle des plus primordiaux dans le bien-être de notre organisme. De son bon fonctionnement dépendra l’efficacité des cellules qui le composent. En outre, ces dernières sont importantes pour bien des choses : rapidité de l’esprit, système immunitaire, attraction sexuelle, etc. Cet article vous permet de savoir le rôle fondamental de ces chères entrailles.
Cerveau et intestin : les donneurs d’ordre du corps
Certes, le cerveau est et restera toujours le gestionnaire de l’ensemble du fonctionnement de l’organisme. Mais comme il a besoin d’informations pour que le corps puisse mieux interagir avec son environnement, il a besoin de l’intestin, le meilleur informateur qu’il peut avoir.
Le nerf vague qui relie l’intestin au cerveau permet de constater que 90 % des informations vont du premier au second, et non l’inverse. L’intestin, dans l’ensemble de son activité, est plus autonome par rapport au cerveau. Et de cette autonomie et de l’équilibre de la flore intestinale dépend notre santé physique et morale.
La flore intestinale, un organe à part entière
Les bactéries intestinales, également appelées la flore intestinale, agissent de manière conséquente sur notre santé. Ce microbiote est constitué de plus 100 000 milliards de bactéries, soit 10 fois plus nombreux que le nombre de cellules qui compose l’organisme humain. En somme, c’est un organe à part entier. Arrivé à l’âge adulte, le corps héberge dans les environs de 800 à 1000 bactéries intestinales différentes.
Le microbiote agit sur bien des plans. 95 % de la sérotonine se crée dans l’intestin. Un manque de sérotonine se traduit par un mauvais sommeil, une absence d’entrain, de motivation, de joie. Vous l’aurez compris, c’est bel et bien au niveau de l’intestin que se joue notre santé mentale, et non dans le cerveau.
80 % de notre immunité se crée également au niveau de l’intestin. Notre survie ainsi que notre santé vitale dépendent donc du bon état de la faune microbienne. Un transit perturbé (constipation, diarrhée, alternance des deux, etc.) quant à lui se traduira par une immunité faible. Notez aussi qu’un niveau de stress intense et une mauvaise alimentation peuvent aggraver un microbiote déjà déséquilibré.
Certaines bactéries intestinales agissent à d’autres niveaux : le taux de cholestérol, les envies de sucre, le bon fonctionnement de la thyroïde, etc. Elles forment un écosystème microbien unique, propre à chaque être vivant. Telle une empreinte, elle fait partie de l’identité d’une personne. Et cela explique pourquoi nous ne réagissant pas de la même façon face à certains aliments comme la charcuterie ou la viennoiserie. L’odieuse injustice que clament certains individus qui prennent facilement du poids (rien qu’en regardant « Charlie et la chocolaterie ») se produit en grande partie dans l’intestin.
Si l’intestin va bien, on se porte bien !
L’intestin a une activité très autonome. Il assimile les aliments et bloque la digestion en cas d’intrus toxique ou d’agression. Il rejette par la suite ces éléments indésirables, soit par vomissement, soit par diarrhée aigüe, et ce sans même que le cerveau n’ait à intervenir (puisque vous n’avez pas besoin de réfléchir à tout cela). En fait, à ce niveau, vous ne contrôlez pas grand-chose. D’ailleurs, pour des raisons psychologiques ou autres, il arrive que vous empêchiez même ces mécanismes de se mettre en place. Ce qui au final n’est pas bon pour le corps.
Si l’intestin va bien dans l’ensemble, l’organisme en général ne peut que mieux se porter. Une dépression, des humeurs trop variables ou encore un mauvais sommeil sont étroitement liés aux troubles intestinaux, notamment par le déséquilibre du microbiote qui le compose. Et lorsque quelque chose ne tourne pas rond, les indices ne manquent pas : ballonnements, constipation, mauvaise digestion, diarrhée.
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