La pandémie continue sa marche dans le monde

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Au train où vont les choses, tous autant que nous sommes devrons accepter la réalité telle quelle : la COVID-19 n’est pas prête de tirer sa révérence. Elle poursuit sa conquête du monde pendant que nous tentons de la maîtriser au moyen de vaccins et de médicaments allopathiques. Cependant, il semble que nous avançons non vers son éradication, mais plutôt vers une accommodation de notre quotidien à la maladie ? Le point sur le sujet. 

La pandémie continue sa marche dans le monde

L’objectif de demain : de la diabolisation de la COVID-19 à sa banalisation

Depuis sa première apparition vers la fin de l’année 2019, la COVID-19 n’a eu de cesse de gagner du terrain à travers le monde. Nous sommes aujourd’hui en 2021 et la maladie poursuit son inexorable avancée. Aujourd’hui, il est vraisemblablement difficile d’entrevoir une vie sans le coronavirus pour les prochaines années à venir, voire pour toujours.

On espère qu’au final, le virus revêtira un caractère endémique dans plusieurs pays du monde. Il perdurera, mais générera moins de cas graves dès qu’on parviendra à le maîtriser. Paul Duprex, le directeur du Center for Vaccine Research de l’université de Pittsburgh appuie cela en affirmant que le taux de transmission de la maladie d’une personne à une autre décroîtra considérablement lorsque le nombre d’individus contaminés et vaccinés aura atteint son apogée. Rapidement, on verra la pathologie se banaliser et faire partie des coronavirus « ordinaires ».

Toutefois, cela reste un objectif lointain. Selon les experts, l’issu de la situation sanitaire actuelle variera suivant trois éléments : la durée d’immunité au virus, son rythme d’évolution ainsi que le pourcentage de population âgée immunisée. Le temps de transition vers cette banalisation dépendra des éventuelles mutations du virus, de l’envergure des épidémies et des éventuelles mises à jour des vaccins.

L’immunité partielle : notre passe pour reléguer le COVID-19 au rang d’un rhume banal

Jusqu’à présent, notre immunité demeure l’unique moyen de se dépêtrer de cette pandémie. En effet, on espère que notre système immunitaire puisse offrir une protection partielle contre le virus. Ce qui nous préservera au moins des formes graves du SARS-CoV-2 même si, cela n’enrayera nullement la transmission et l’infection.

Ce que l’on escompte concrètement, c’est que cette protection immunitaire partielle renvoie la COVID-19 actuelle au même rang que les quatre coronavirus endémiques et bénins en cause du rhume banal.

En se basant sur une étude de 2013 parue dans BMC Infectious Diseases, les enfants de 3 à 5 ans sont exposés à l’ensemble de ces quatre coronavirus. Suite à une première vague d’infections, leurs corps établissent les fondations d’une future réponse immunitaire au virus. En se retrouvant nez à nez avec le virus, leur immunité dispose du nécessaire pour le combattre et se renforcer à chaque réinfection. Ce qui limite les symptômes de la maladie à des signes bénins.

On suppose qu’il en sera de même avec le coronavirus actuel et ses variantes comme le souligne Jenni Lavine dans une parution dans Science le 12 janvier 20121.

COVID-19 : notre marche cahoteuse vers une banalisation encore floue

Même si les effets des coronavirus d’antan ont fini par s’adoucir avec le temps, ce n’est pas demain la veille qu’il s’en ira. Il faudra s’attendre à une transition cahoteuse et délicate avant de voir l’humain et le SARS-CoV-2 cohabiter sans heurt.

Force est de constater que celui-ci ne cesse de se répandre frivolement dans le monde avec le risque d’une mutation toujours plus virulente et plus néfaste à chaque réplication. C’est à ne citer que le variant B.1.1.7 qui s’avère plus transmissible que la forme classique. De plus, notre système immunitaire, même s’il nous apporte protection, stimule le virus à enrôler les mutations lui permettant de mieux se fixer aux cellules humaines. Notre salut dépendra donc de la capacité de notre système immunitaire à s’adapter aux changements et à tenir le rythme face aux assauts du coronavirus.

Aujourd’hui, l’évolution positive de la situation repose principalement sur la vaccination généralisée même si les anticorps des vaccins actuels sont encore mis à rude épreuve par les variants comme celui de l’Afrique du Sud. Le minimum qu’on puisse faire pour le moment, c’est veiller à l’application stricte des mesures barrières. On adopte le Masque chirurgical : un dispositif médical pour la lutte contre le coronavirus. On adhère à la politique du « restez chez vous » et de la distanciation pour limiter les transmissions. Avec un taux de transmission en baisse, le coronavirus aura moins de chance d’évoluer.