Les règles d’or pour le rééquilibrage alimentaire

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Faisons la part des choses, un rééquilibrage alimentaire diffère d’un régime. Certes, tous deux a pour but d’affiner la silhouette et de perdre du poids. Cependant, le régime se définit en un programme drastique limité dans le temps et est réputé pour ses multiples revers (carence, frustration et effet yo-yo). À contrario, le rééquilibrage alimentaire est connu pour sa dimension « santé ». Il représente un mode de vie saine qui repose sur la rectification de l’alimentation et qui s’inscrit sur la durée. Il permet de retrouver la ligne et la forme. Vous voulez tenter l’expérience de ce rééquilibrage ? Ci-après ce qu’il faut savoir à ce sujet.

Les règles d’or pour le rééquilibrage alimentaire

Les bases du rééquilibrage alimentaire

Le rééquilibrage alimentaire repose sur l’exclusion des aliments industriels et bourrés de mauvaises graisses de son alimentation. Dans la mesure du raisonnable et dans le but de retrouver une bonne hygiène de vie, cela revient à réduire ou à bannir les aliments contenant des acides gras trans artificiels. À titre d’exemple, on évite la margarine, le sucre raffiné, l’alcool, etc. On met un point d’honneur à consommer des produits non emballés, non industriels et non transformés. On privilégie les aliments frais et bruts comme les fruits et les légumes.

Un rééquilibrage alimentaire s’effectue de façon progressive, sans se presser et se contraindre. On introduit petit à petit les rectifications alimentaires préconisées : d’abord le petit-déjeuner, puis le goûter du matin et ainsi de suite. On réduit de 30 % les encas tout en distinguant la faim et les envies de gourmandises. On boit au moins 1,5 l d’eau par jour. Idéalement, on couple tout cela à une activité sportive.

Les aliments « star » du rééquilibrage alimentaire

Un tel rééquilibrage se fait par priorisation de 5 groupes d’aliments. On dénote :

  • Les fruits et les légumes : ils sont riches en vitamines et en minéraux, pauvres en matières grasses et gorgés d’eau. Ils se consomment à raison de 400 g par jour au minimum.
  • Les protéines : elles sont utiles au développement musculaire et à la régénération cellulaire. On recommande d’en consommer par jour 45 g pour une femme et 55,5 g pour un homme.
  • Les produits laitiers : ils sont bourrés de calcium, un minéral indispensable à la santé des os et des dents, mais aussi utile à la contraction des muscles. La quantité préconisée par jour est de 3 portions (1 pot de yaourt, 30 g de fromage ou 20 cl de lait).
  • Les glucides : on opte pour les glucides complexes qu’on trouve dans les pommes de terre, les pains complets, les légumineuses, les flocons d’avoine et bien d’autres. Ceux-ci constituent une précieuse source d’énergie et de fibres. Ils contiennent peu de matières grasses et ne présentent ainsi aucun risque de surpoids. Pour la quantité, il faudra leur réserver le tiers de chaque repas.
  • Les lipides, le sucre et le sel : ces éléments se consomment avec parcimonie. Comme quantité, il faut savoir que 1 g de lipide apporte 9 Kcal. Un produit pesant 100 g et contenant 20 g de lipide est trop gras. Par contre, si celui-ci recèle 5 g de lipides, cela signifie qu’il contient peu de graisse. Concernant les graisses non saturées riches en acides aminés, elles doivent composer un quart des calories consommées par jour. On peut en trouver dans les avocats, les noix, les poissons gras, etc. Pour ce qui est du sucre, on évite le sucre ajouté (sodas, bonbons, etc.). Quant au sel, on se permet 1 cuillère à café par jour au maximum.