Focus sur la vulvodynie

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On parle de vulvodynie lorsqu’une femme ressent une douleur persistante, pouvant durer plusieurs mois voire des années au niveau de la vulve, sans cause identifiable même par examen médical. Quels en sont les symptômes, comment la traiter et comment la prévenir ? Focus sur la vulvodynie.

Focus sur la vulvodynie

Comment reconnaître la vulvodynie ?

Dans la majorité des cas, le sujet ressent des douleurs ou des brûlures persistantes au toucher (touchers volontaires, rapports sexuels, contact des vêtements, usage des tampons, etc.). Mais il est aussi possible que la vulvodynie se manifeste par des douleurs spontanées. Ces gênes sont souvent accompagnées de sensation de tiraillements et de picotements.

Comme il s’agit d’un problème concernant la vulve, les douleurs sont localisées au niveau de l’organe génital externe de la femme. Celles sujettes aux troubles hormonaux et ayant des antécédents d’IST sont plus exposées au risque de vulvodynie.

Le bon geste à adopter est de contacter un gynécologue. Malgré l’absence apparente de cause précise, la vulvodynie est une maladie à part entière que l’on peut remédier.

Comment traiter la vulvodynie ?

Selon l’intensité de la douleur, les spécificités liées au patient, les meilleurs traitements sont :            

  • La kinésithérapie :

La vulvodynie est généralement associée à un dysfonctionnement musculaire. Dans ce cas, des séances de rééducation périnéales avec un kinésithérapeute qui connaît la pathologie sont conseillées. Cela permet d’améliorer notamment le tonus pelvien pour réduire la sensation de douleur.

  • Les anesthésiques locaux :

Ces médicaments soulagent efficacement la douleur, mais ils représentent un problème en impactant grandement sur les ressentis lors des rapports sexuels. Ce qui peut conduire vers des problèmes d’ordre psychologiques pour les couples.

  • Les corticoïdes :

Tout comme les anesthésiques, c’est un traitement médicamenteux efficace contre les gênes, mais les effets secondaires des corticoïdes sur le long terme sont bien connus (problèmes digestifs, troubles du sommeil, euphorie, irritabilité, perturbation de la répartition des graisses dans l’organisme, etc.).

  • Les antidépresseurs :

Pour les cas les plus paralysants au quotidien et émotionnellement pénibles à gérer, les antidépresseurs peuvent être prescrits. Ces médicaments permettent de supporter la douleur et réduisent les effets psychologiquement néfastes de la vulvodynie. Un suivi d’un psychologue voire d’un sexologue est parfois recommandé.

  • La médecine naturelle :

Nous vous avons déjà présenté les cinq plantes aux vertus gynécos insoupçonnées. Le gattilier, le persil, la sauge, l’hamamélis et le houblon ont des vertus bien connues pour soigner les troubles menstruels. Le recours à ces plantes permet ainsi de traiter la vulvodynie.

  • Un traitement spécial pour la sécheresse vaginale :

Il faut savoir que la vulvodynie peut provoquer une sécheresse vaginale, qui elle-même est source de nombreux désagréments psychocorporels. Pour éviter d’aggraver le cas des patientes, il est nécessaire de faire un focus sur les solutions de la sécheresse vaginale.

Peut-on prévoir la vulvodynie ?

À vrai dire, il est pratiquement impossible de prévoir cette pathologie pour la simple raison que l’on ne peut pas en identifier les causes. Toutefois, on peut adopter certaines habitudes qui permettent d’éviter de provoquer les douleurs. Par exemple, il est conseillé de procéder à sa toilette externe avec des produits d’hygiène intimes adaptés au lieu des produits généralistes comme un simple savon. Privilégiez également les sous-vêtements confortables en termes de matière et de taille.

Si certains aliments causent une certaine irritation lorsque vous urinez, évitez-les au maximum et hydratez-vous correctement. Pour rappel, il faut boire 1,5 litre d’eau par jour.

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