Constipation : existe-t-il des causes psychologiques ?

Trouble intestinal assez courant, la constipation peut être provoquée par beaucoup de choses. Des mauvaises habitudes alimentaires à la sédentarité, l’hygiène de vie de chacun semble avoir un impact sur le transit intestinal. Mais selon des études, les individus stressés et anxieux sont aussi prédisposés à attraper cette maladie bénigne.

Voici l’essentiel à savoir sur la constipation et ses causes psychologiques.

La peur d’aller aux toilettes

C’est un cas récurrent dans les écoles. Les enfants les plus timides n’osent pas demander la permission d’aller au petit coin et font tout pour se retenir. Cette réaction oblige ainsi la personne concernée à se contracter afin de pouvoir garder les matières fécales au niveau du rectum. Les selles deviennent alors dures tandis que l’anus se fatigue, se dilate petit à petit et n’arrive plus à garder son contenu.

Par conséquent, l’évacuation des selles a tendance à se faire de manière involontaire, accompagnée d’horribles douleurs dues aux fissures de la peau de l’anus. Cette incontinence est médicalement nommée l’encoprésie. Elle peut également avoir lieu chez les jeunes ou les adultes qui ont la très mauvaise habitude de ne pas déféquer dès que l’envie arrive.

L’obsession d’aller aux toilettes

Cela peut provenir d’une idée reçue, d’un ancien traitement contre un cas de constipation ou autres raisons, mais certaines personnes ressentent le besoin d’aller aux selles plusieurs fois par jour. Cette obsession peut conduire à une dépendance aux laxatifs qui, en cas d’excès, ne fait qu’aggraver les constipations. En ce sens, trop de médicaments risqueraient d’entraîner une irritation du côlon suivie de ballonnements. Tout le tube digestif est donc perturbé et la difficulté à dégager les selles peut s’alterner avec des diarrhées. C’est plus que déroutant.

La première solution est d’arrêter l’utilisation des laxatifs. Épouser une meilleure hygiène de vie est largement plus sain. Mais lorsque l’obsession est poussée trop loin, un accompagnement psychologique peut être indispensable. Il faut que le sujet comprenne que la défécation doit être un acte banal, nul besoin d’un médicament pour qu’elle se fasse. Il est également important qu’il sache que la constipation est un trouble anodin qui se règle en consommant des fibres, de l’eau et en pratiquant un peu de sport.

Les problèmes psychologiques

Le syndrome du côlon irritable ou calopathie, qui se traduit par la contraction spasmodique de l’intestin (inefficace pour propulser les selles), est fréquent chez les personnes qui souffrent du stress, d’anxiété ou de dépression. Les scientifiques continuent à chercher les liens entre les deux problèmes.

Mais les études sur les individus atteints de calopathie ont montré que la majorité d’entre eux ont des tempéraments anxieux. Dans ces cas-là, c’est le trouble psychologique qu’il faut traiter en toute urgence.

En même temps, le malade doit adopter une alimentation saine et faire du sport qui est un antidépresseur naturel très efficace.