C’est peu de dire que la majorité des hommes voient un trouble érectile comme une fatalité. Ils pensent qu’avoir un souci d’éjaculation est un motif valable pour nuire à leur relation, sexuelle notamment, avec leur partenaire. Pourtant, il n’y a nul besoin de s’alarmer. Pour le plus grand bonheur de la gent masculine, les problèmes d’éjaculation précoce se solutionnent facilement avec diverses méthodes et même avec des médicaments.
Le travail psychologique : une méthode qui paie
C’est un fait : 1 homme sur 4 souffre d’éjaculation précoce. Juste 1 à 3 minutes après la pénétration, il ne peut pas se retenir de jouir, écourtant ainsi la relation sexuelle. Cet état représente le plus souvent une importante source de frustration tant pour lui que pour sa partenaire. Cela peut éventuellement générer une dysfonction sexuelle de la femme.
Pour y remédier, il y a la solution du travail psychologique. En partant sur le fait que l’éjaculation survient lors d’un pic d’excitation, on cherchera alors à réduire les stimuli pour faire durer le plaisir. Cela signifie se débarrasser de l’autosuggestion mentale ou réelle avec des images érotiques. On s’efforcera de réduire les sources de stress et d’investir du temps dans les préliminaires. Cela permettra à la femme d’être plus réceptive, et à l’homme, de mieux se concentrer au contrôle de son éjaculation.
Les méthodes mécaniques : quelles sont les options à adopter et à éviter ?
En ligne, plusieurs articles proposent comme solution à l’éjaculation précoce le stop-and-go ainsi que le squeezing. Le stop-and-go consiste à stopper les mouvements de va-et-vient quand l’homme est au bord de la jouissance. Le squeezing se pratique par la femme qui se doit d’appuyer sur le frein afin d’étrangler le gland et empêcher ainsi l’éjaculation de son partenaire. Cependant, ces deux méthodes s’avèrent peu efficaces et constituent une source de frustration pour les deux parties.
En revanche, la respiration sexo-corporelle demeure plus intéressante. Il s’agit d’un exercice de respiration ventrale associée à des mouvements de bassin. Cette technique se fait d’abord en position debout avec les jambes un peu fléchies. Puis, cela se fait en se masturbant en même temps avec la verge qui fait des va-et-vient dans la main. À chaque montée d’excitation, il devra respirer plus fort pour faire baisser la température. Une fois satisfait des résultats, on peut passer à l’acte proprement dit. Sinon, le port de préservatif homme peut également aider. C’est d’autant plus valable si celui-ci est épais. Il inhibe partiellement la sensibilité du gland lors de l’acte.
Les positions à privilégier
Pour pouvoir se retenir, l’homme peut essayer deux positions : l’Andromaque où la femme s’assoit sur l’homme allongé sur le dos et une position où les deux partenaires sont face à face, mais sont reposés légèrement sur le côté.
Les médicaments : la solution drastique ?
Le Priligy est l’unique médicament autorisé et efficace contre une éjaculation express. La dose recommandée varie selon le cas, mais généralement, prendre 1 comprimé 1 à 3 heures avant le rapport suffit. C’est un remède à prendre ponctuellement, car il régule la quantité de sérotonine sécrétée par le corps durant l’acte.
Sinon, on peut aussi utiliser une crème anesthésiante sur la couronne du gland. Celle-ci réduit les sensations de l’homme. Elle s’applique en fine couche. En fait, utilisée en grande quantité, elle peut irriter le vagin.
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