Le déni de grossesse est le fait par la future mère de rester en ignorance totale de son état actuel. Les affaires Villiers-au-Tertre et Courjault faisaient l’objet auparavant de déni de grossesse. Dans la ville bordelaise, de nouveaux cas d’infanticide ont été découverts.
Qu’entend-on par déni de grossesse ?
Le déni de grossesse se présente comme une forme d’inconscience totale. La femme agit comme si elle n’avait pas d’enfant dans son ventre. Dans certaines situations, la future maman devient paralysée, rien qu’à l’idée de découvrir sa grossesse. Le déni de grossesse peut être appelé ainsi vers la quatorzième semaine d’aménorrhée. Si à ce stade, la femme reste encore inconsciente et ne note aucun changement sur son état psychique et physique, il s’agit alors de déni de grossesse. C’est également à cette période que la pratique de l’IVG est autorisée par la loi.
Les causes du déni de grossesse
Le déni de grossesse est associé à plusieurs facteurs, d’ordre relationnel, psychique, etc. Il peut être la conséquence d’une grossesse non désirée. Dans certains cas, la femme se met à l’esprit qu’elle ne devrait en aucun cas avoir d’enfant, afin de préserver sa carrière professionnelle.Le déni de grossesse peut toucher les femmes de toutes tranches d’âges, quel que soit leur niveau de vie ou leur profil conjugal. De même, cette situation concerne également les femmes en stade de ménopause ou qui se servent de moyens de contraception pour éviter la grossesse. Leur point commun est que ces femmes affrontent une période momentanée de souffrance psychique. Elles se croient incapables de devenir mère.
Les différentes sortes de déni de grossesse
Selon la date de découverte de la grossesse, il peut y avoir plusieurs types de déni de grossesse. Le fait d’être enceinte peut être constaté par la future mère, juste au moment d’accoucher ou peu de temps avant. Il peut alors être suivi de la mort du nouveau-né, quelques heures après sa naissance. En revanche, si au cours du premier trimestre, la femme comprend qu’elle est enceinte, elle aura recours à l’IVG. Si cette conscience a lieu au deuxième trimestre, elle décide d’abandonner le bébé. En d’autres termes, si la découverte du déni est tardive, cela représente davantage de risques pour le nourrisson. Dans certains cas, au moment de mettre au monde l’enfant, la femme refusant sa grossesse pense qu’il s’agit de simples hémorragies. Certaines d’entre elles accouchent, mais ne font rien pour le bébé. Elles ne lui offrent aucunement les soins nécessaires et cherchent même à ce que celui-ci meure. Dans les cas les plus graves où l’angoisse est ultime, la femme veut par tous les moyens l’éliminer. Le déni de grossesse est entièrement différent de la grossesse cachée. Dans le cas de cette dernière, la femme connait parfaitement son état, mais cherche à le dissimuler à son entourage.
Déni de grossesse, le corps en est-il aussi responsable ?
Même s’il y a déni de grossesse, la grossesse physique existe réellement. Il se peut que le corps ne présente que peu ou pas de signes physiques à la future maman. Bien que la femme éprouve certaines modifications au niveau de son corps, elle les prend pour de simples faits passagers. Ainsi, s’il y a des saignements, elle les perçoit comme des règles, ou si elle ressent des maux de ventre, elle croit qu’il s’agit de troubles gastriques.
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