Quand la crise d’hémorroïde survient, la vie parait difficile à supporter. Il est impossible de se tenir debout sans avoir des douleurs aiguës. Mais, cette crise peut être traitée et prévenue en fonction de ses facteurs de déclenchement.
Les facteurs qui déclenchent la crise hémorroïdaire
En général, chaque personne a des hémorroïdes, mais certaines habitudes, certains faits et gestes peuvent déclencher la crise. Principalement, la consommation d’aliments non équilibrés constitue l’un des facteurs favorisant son apparition. Il peut s’agir de l’abus de nourritures épicées, de boissons caféinées et alcoolisées, de tabac, mais aussi la déshydratation. Par ailleurs, une vie trop sédentaire peut également être à l’origine de cette formation veineuse pouvant se trouver à l’extérieur et/ou à l’intérieur de l’anus.
La grossesse ou l’accouchement peut aussi provoquer la crise hémorroïdaire chez certaines femmes. Les troubles gastro-intestinaux comme la cirrhose, la constipation ou le mauvais fonctionnement du transit intestinal sont autant de facteurs favorisant son apparition. Cependant, il peut également s’agir d’une maladie héréditaire.
Les traitements à appliquer
En cas de déclenchement de la crise d’hémorroïde, vous pouvez vous-même adopter les soins appropriés sans aller chez le médecin. Pour cela, vous pouvez appliquer des antihémorroïdaires (suppositoires ou crèmes) sur la zone pour favoriser la cicatrisation et soulager les douleurs et irritations. Ces soins contiennent des actifs anesthésiques qui agissent très rapidement. Mais, pour certaines personnes, ce traitement s’avère être insuffisant si bien que la prise de médicaments veinotoniques devient indispensable. Ces remèdes pharmaceutiques, également utilisées pour traiter les jambes lourdes permettent aux veines de se renforcer et d’être plus résistantes.
Par ailleurs, si la crise hémorroïdaire est plus intense et que les soins appliqués n’ont pas été assez efficaces, il est conseillé de recourir à des traitements plus avancés. La consultation d’un médecin est alors nécessaire. Des injections de sclérose, des ligatures élastiques ou une photocoagulation infrarouge peuvent être prescrites. Au pire des cas, une intervention chirurgicale (hémorroïdectomie) pourrait s’avérer obligatoire.
Les gestes à adopter avant et pendant la phase active
Pendant la phase active, une bonne hygiène est toujours à maintenir. Au lieu d’utiliser des papiers hygiéniques pour se nettoyer, il serait préférable de recourir à des lingettes pour bébé. Ils sont plus doux et plus agréables à employer, ainsi les souffrances seront atténuées. Par contre, les papiers toilette parfumés sont à éviter. Pour atténuer la douleur et le gonflement, appliquez des compresses de froid et privilégiez les aliments riches en fibres. Ces derniers éviteront la constipation.
Pour prévenir le déclenchement, revoir son rythme de vie est ainsi indispensable. Évitez le port d’objets trop lourds, car ce geste peut avoir des impacts sur la pression des veines. La consommation abusive des aliments épicés ou des boissons alcoolisées et caféinées est à proscrire. Il est conseillé d’adopter une alimentation bien équilibrée et riche en fibres et en vitamines pour assurer le bon fonctionnement du métabolisme et lutter contre la digestion difficile. N’oubliez pas de boire 1,5 litre d’eau par jour pour ne pas se déshydrater. La pratique d’exercice physique est aussi très importante afin de renforcer les muscles de la zone anorectale.
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