Zoom sur le Candida Albicans

La mycose vaginale fait partie des mycoses génitales qui touchent les femmes. Une analyse sur cinq effectuée en laboratoire concerne un examen pour une infection vaginale. Les symptômes qui en découlent sont tellement importants et généralement désagréables que le réflexe doit être de consulter immédiatement un médecin.

Le principal agent infectieux responsable de la mycose vaginale est le Candida Albicans.

Le Candida albicans, agent infectieux en cause dans la mycose vaginale

Comme source des mycoses génitales, le même agent infectieux est toujours cité. Il s’agit d’une levure appelée Candida albicans. Ce dernier peut infecter toute partie du corps et de l’organisme présentant un environnement favorable à son développement, que ce soit la bouche, l’œsophage, la peau, l’intestin et le vagin dans ce cas-ci.

Généralement, la mycose vaginale n’entraîne aucune complication. Néanmoins, selon les statistiques, sur 25 % de femme portant ce parasite, près de 3/4 d’entre elles auront dans leur vie une candidose génitale. Quelle est la raison ? L’origine de la mycose vaginale est assez compliquée à identifier. Dans 30 % des cas, il s’agit d’un rapport sexuel avec un partenaire infecté ou un contact avec un objet contaminé. Dans les 70 % restant, cette maladie arrive naturellement, car il y a eu un déséquilibre de la flore naturelle au niveau de la muqueuse vaginale.

L’interaction et l’harmonie de la vie entre les différents micro-organismes de la muqueuse vaginale garantissent cet équilibre. Mais si ce dernier est rompu, l’un de ces parasites se propage et prolifère en créant une infection. Dans le cas du Candida albicans, il s’agit de la mycose vaginale.

Les différents facteurs à risque

Normalement, les micro-organismes dans le vagin sont sans risque et participent au développement d’un écosystème le protégeant des agents externes. Toutefois, cette cohabitation en parfait équilibre peut être perturbée par plusieurs facteurs. La grossesse en est un, mais d’autres le sont également : vagin au pH acide, antibiotiques, diabète, menstruation, taux de sucre élevé dans les sécrétions vaginales, virus du SIDA, savon au pH acide, chlore des piscines et contamination par des bactéries intestinales.

Les manifestations d’une mycose vaginale

Une mycose vaginale se manifeste, à de rares exceptions près, toujours de la même manière. Les symptômes peuvent être des démangeaisons des petites et grandes lèvres. En plus de ces picotements, des pertes blanches surviennent. Elles sont consistantes avec une texture crémeuse. Au moment d’uriner, le sujet ressent des brûlures et les rapports sexuels sont presque insupportables. Concernant l’aspect de la vulve, celle-ci vire au rouge avec une enflure marquée.

Les traitements de la mycose vaginale

Deux traitements sont possibles pour éradiquer une mycose vaginale :

    • Le traitement systémique par la prise périodique, par voie orale, de capsules ou comprimés. L’actif antifongique passe dans le sang et va vers la muqueuse du vagin pour décimer les agents infectieux à l’origine de la maladie ;
    • Le traitement local par l’insertion d’ovules vaginaux directement au niveau de la muqueuse, et ce, durant le délai prescrit par le médecin (règles y compris). Une lotion doit être ensuite appliquée sur la peau et les muqueuses externes