C’est un fait : avoir une peau hâlée fait partie des standards de beauté du XXIe siècle, surtout durant les périodes estivales. On cherche ainsi à dorer le teint blafard et porcelaine de sa peau pour un rendu plus exotique. Pour ce faire, certains se permettent de lézarder au soleil des heures d’affilée. Cependant, cela peut prendre du temps et le bronzage obtenu n’est pas toujours précis et uniforme. Et cela expose le sujet aux dangers des rayons UV. Voilà pourquoi les laboratoires cosmétiques se sont attelés à la conception de l’autobronzant : le produit miracle pour une peau bien bronzée et rutilante. Malgré sa popularité et son efficacité, certaines allégations en condamnent l’usage. Vrai ou faux ? Nos réponses.
L’autobronzant est-il aussi néfaste que le bronzage au soleil ?
Pour ceux qui recherchent un teint hâlé, deux solutions existent : soit lézarder au soleil soit s’enduire d’autobronzant.
La première option brunit la peau à travers l’action des rayons UV du soleil. Cela stimule la production de mélanine par la peau et aide à obtenir la peau dorée souhaitée. Cependant, une exposition au soleil prolongée endommage et assèche la peau. Pour cause, les rayons UV doivent attaquer la peau afin de créer ce fameux effet hâlé. Cette action accroît également le risque de mélanome.
Pour éviter ce genre de problème, des marques proposent des produits autobronzants. Ils permettent de bronzer sans soleil, et ce, sans s’exposer aux dangers des UV. On doit cela à l’un de ces deux ingrédients actifs : le DHA (dihydroxyacétone) ou l’érythrulose. Le DHA est le principal agent de bronzage de l’autobronzant. Il réagit avec les acides aminés situés à la surface de la peau pour donner le teint hâlé recherché. Ce composant fait montre d’une grande efficacité et d’une remarquable durabilité. Cependant, il provoque un effet desséchant pouvant accroître la sensibilité de la peau au soleil. C’est la raison pour laquelle les bons autobronzants sont enrichis avec des composants hydratants, nourrissants, protecteurs et apaisants.
Soulève-t-on des effets nocifs à l’autobronzant ?
Même si l’usage de l’autobronzant s’avère moins néfaste que s’exposer des heures au soleil, il n’est pas totalement inoffensif.
En effet, une étude révèle que l’autobronzant sous forme de spray peut favoriser certains troubles de l’appareil respiratoire, dont le cancer, l’embolie pulmonaire et l’asthme. Cela résulterait de l’inhalation de ses ingrédients actifs, dont le DHA. Ainsi, il vaut mieux utiliser le format crème ou lingettes pour éviter de tels effets secondaires.
Aux États-Unis, une étude de la FDA (Food and Drug Administration) avait émis l’hypothèse que ce produit pouvait pénétrer sous la peau et atteindre le système sanguin. Ses composants peuvent y créer des dommages importants. Cependant, cette allégation fut réfutée par plusieurs autres études.
Dans tous les cas, l’autobronzant s’avère efficace et sans danger s’il est utilisé correctement. Il faut en outre l’appliquer après un gommage pour obtenir un brunissement uniforme. Il faut également éviter d’en mettre autour des yeux et des lèvres ainsi que sur les peaux abîmées. Ce produit s’applique aussi sur peau rasée. Pour finir, sachez que ce produit ne protège nullement des rayons UV.
Article connexe :