On a souvent tendance à croire que l’AVC ne concerne que les seniors. Pourtant, les jeunes et même les nourrissons sont aussi concernés. Car ils ignorent les signes avant-coureurs, leurs prises en charge se font souvent trop tard.
On recense 140 000 personnes atteintes de l’AVC par an. Tous sont concernés : homme ou femme, adultes ou enfants. Aujourd’hui, 25 % des cas représentent une population de moins de 65 ans et les cas d’hospitalisation sur la tranche d’âge entre 34 et 64 ans augmentent considérablement. Les causes étant à l’origine de ce problème sont souvent des maladies comme l’hypertension artérielle ou le diabète.
Reconnaître l’AVC chez les enfants et nourrissons
L’accident vasculaire cérébral survient lorsqu’un vaisseau sanguin relié au cerveau est bouché par un caillot de sang. Cela provoque un manque d’oxygène dans la partie concernée, car le sang ne peut plus y circuler normalement. Dans le cas des enfants, on constate 1000 cas d’AVC tous les ans. À noter que ce problème peut entraîner des dommages handicapants à vie et même des décès.
Afin de le reconnaître chez un enfant, voici quelques signes :
- Difficultés subites à parler
- Difficultés à comprendre un fait ou une phrase
- Engourdissements des bras, des pieds ou du visage, essentiellement sur un côté
- Étourdissement, perte d’équilibre
- Maux de tête en l’absence de vomissement
- Problème de vue, d’un seul œil ou des deux yeux
Les nourrissons, de leur part :
- Présentent subitement des crises sans cause apparente
- Sont somnolents et ont des difficultés à rester éveillé
- Ont tendance, durant leur première année d’existence, à utiliser une seule partie de leur corps
Mieux vaut prévenir
Un enfant en bonne santé peut toutefois présenter un AVC. En effet sur 10 cas confirmés, 4 d’entre eux concernent des enfants. La principale cause vient d’une détérioration du système de coagulation du sang. Par ailleurs, il peut aussi survenir en raison de problèmes et maladies déjà existants chez l’enfant comme les maladies cardiaques, la leucémie, de sérieuses infections ou des accidents au niveau de la tête ou du cou, les migraines… ou encore la chirurgie du cœur.
Les chiffres cités nous invitent à être plus alertes aux comportements des enfants. Un AVC détecté plus tôt et pris en charge plus rapidement éviterait d’en passer par de grandes souffrances et des séquelles irréparables. Dès que vous constatez des signes avant-coureurs, appelez le 15 où un personnel adapté peut vous aider rapidement.
Un traitement en pleine évolution
Cette maladie étant une importante cause de mortalité, des progrès remarquables ont été effectués au niveau du traitement des patients. On note surtout la rapidité de la prise en charge entre le moment de l’attaque et l’arrivée aux urgences, incluant tous les soins nécessaires pouvant soulager le patient et enfin l’enlèvement du caillot de sang. Face aux séquelles encourues, qui dépendent de la zone qui a été touchée, les traitements diffèrent. Les séquelles peuvent être physiques, cognitives ou relatives au comportement. Ceux au niveau de la mémoire sont plus difficiles à traiter et entraînent un vice lors de la réintégration dans la société. Les objectifs principaux du traitement sont ainsi de réduire au maximum les séquelles et d’éviter une rechute.
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