L’allergie au pollen concerne de nombreuses personnes de tout âge. Les statistiques indiquent que 1 Français sur 4 en est touché, mais une bonne partie des patients sont de jeunes adultes et des adolescents. Dès le début du printemps, ils commencent à souffrir du rhume des foins. Alors, comment réagir et que faire ? La phytothérapie a bien ses réponses, car à chaque symptôme correspond au moins un remède.
Le bleuet et l’euphraise pour soigner les irritations
L’euphraise, aussi appelée euphrasia en homéopathie, est une plante conseillée pour lutter contre plusieurs symptômes liés à l’allergie au pollen. Les phytothérapeutes la recommandent souvent pour soulager ou même soigner les irritations. C’est un remède idéal pour atténuer le larmoiement, les éternuements fréquents ou encore l’irritation des yeux.
Pour profiter de ses bienfaits, il suffit de prendre, 3 fois par jour, deux granules de 5CH. Pour les yeux, l’eau florale de bleuet peut faire l’affaire. Elle est réputée pour son pouvoir anti-inflammatoire naturel. Voilà un remède supplémentaire pour assurer un confort optimal.
À ce propos, préférez l’eau florale biologique pour éviter les risques d’effets indésirables. Vérifiez bien les ingrédients mentionnés sur l’étiquette et assurez-vous que le nom latin « Centuarea cyanus » y est inscrit.
Elle est à vaporiser 2 fois par jour, à savoir matin et soir, sur les yeux fermés. Utilisez-la donc avant le maquillage et après le démaquillage à la fin de la journée. On peut aussi utiliser un coton et l’appliquer sur les paupières également fermées, 2 fois par jour.
Les bourgeons de cassis pour renforcer sa défense naturelle
En cas de rhinite allergique, les phytothérapeutes conseillent aussi les bourgeons de cassis, connus pour leur polyvalence. Ces extraits de plantes agissent en profondeur, sans effets secondaires, jusqu’à bloquer la libération d’histamine. Il s’agit d’une molécule produite par l’organisme lorsque la personne est en contact avec les pollens.
Grâce à sa forte teneur en oligo-élément essentiel qu’est le manganèse, le cassis renforce les muqueuses respiratoires et nasales. C’est pourquoi cet extrait de plante réduit la sensibilité du patient aux allergènes pendant toute l’année et particulièrement durant la période de pollinisation.
Ses actions ne se limitent pas au blocage de ces molécules, mais soulagent également l’inflammation et améliore le système immunitaire. Quant à son utilisation, on le prend en cure de 5 à 15 gouttes par jour sous forme de macérât glycérine.
Le romarin et le chardon-marie pour nettoyer l’organisme
Un drainage de l’organisme est souvent recommandé par le phytothérapeute pour les personnes souffrant d’allergies aux pollens. Ils proposent ainsi le « nettoyage » des intestins et du foie. Cette mesure aidera le sujet à passer en toute sérénité les périodes de pollinisation.
Pour un drainage naturel, préférez les cures de romarin ou de chardon-Marie. Ces herbacées sont très puissantes pour ses actions sur la digestion et le foie. Elles nettoient l’ensemble du corps des substances néfastes. Cependant, elles ne s’utilisent pas pendant la grossesse et ne conviennent pas aux personnes atteintes de calculs biliaires. À consommer sous forme de tisane ou de teinture mère pendant 1 ou 2 semaines et à renouveler tous les trois mois.
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