Au centre de certaines mésententes, le cannabis est parfois considéré comme vertueux, mais parfois comme dangereux pour l’équilibre mental. Cependant, d’après certaines observations, la réalité tend à confirmer que c’est une substance nocive pouvant infecter la santé mentale. En effet, il semblerait que le cannabis stimule et aggrave les cas d’anxiété, de dépression ainsi que de schizophrénie. Pour vous aider à vous faire une idée précise sur cette plante, voici tout ce qu’il y a à savoir.
Actions du cannabis sur le cerveau
Si le cannabis est tant apprécié par certaines personnes, ce n’est pas pour rien. En effet, sa prise provoque chez ses consommateurs de l’euphorie et un semblant de bien-être. Cependant cet effet, qui n’est bénéfique que temporairement, a un grand revers. Ceci est dû au THC qui est une substance active présente dans la plante et ayant des effets perturbateurs sur le cerveau. En effet, pour les fumeurs occasionnels, cela peut provoquer une perte de mémoire à court terme et l’impact pourrait même être pire si la prise est associée à la consommation d’alcool. À côté de cela, la substance peut aussi réduire les capacités cognitives d’une personne (difficulté de concentration et apprentissage impossible). Toutefois, tous ces effets ont tendance à disparaître une fois la consommation arrêtée sauf dans le cas de fumeurs abusifs qui finissent par souffrir de schizophrénie ou de dépression.
Interaction entre dépression et cannabis
Le lien entre cannabis et dépression est évident, mais ce qui n’est pas clair est de savoir si la consommation de cannabis provoque une dépression ou au contraire la dépression privilégie la dépendance au cannabis. Certaines études ont démontré, toutefois, qu’une dépendance au cannabis multiplierait par cinq les risques d’anxiété et de dépression. Cependant, les personnes tombées dans la spirale infernale de la dépression semblent être enclin à prendre joint sur joint, étant donné qu’elles pensent que cela calme leur angoisse. Pourtant la toxicité du produit lui confère un effet dépresseur et cela n’en finit plus. Le mieux est donc d’en éviter la consommation, surtout pour les personnes psychologiquement fragiles, étant donné qu’elles n’en retireront que plus de troubles mentaux. Si suite à une accoutumance au cannabis, des troubles de la personnalité apparaissent, demandez, sans attendre, conseil auprès de votre médecin.
Cannabis et schizophrénie
Les plus grands dangers liés à la consommation de telles substances sont les troubles mentaux graves comme la schizophrénie. Après étude, il s’est avéré que le cannabis provoquait ce type de trouble chez les consommateurs relativement jeunes. En effet, les risques d’apparition de celui-ci étaient accrus de près de 30 %, ce qui est vraiment énorme. Selon les mêmes analyses, ce qu’il y a de pire c’est que plus un fumeur est jeune, plus les risques de schizophrénie sont grands. Cependant, le lien entre la maladie et le joint n’est pas formel étant donné que ces effets ne seraient préjudiciables que chez des individus préalablement fragiles sur le plan psychologique. Dans cette optique, la consommation de cannabis se réduirait au rôle de « révélateur » de cet état mental latent. Les avis divergent encore et toujours sur le sujet et les liens entre la consommation et les troubles mentaux ne sont pas fiables à 100 %. Cependant, si le cannabis est interdit par la loi, ce n’est sûrement pas pour rien, donc à bon entendeur salut !
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