Des recherches effectuées récemment au Japon, auprès de quelque 400 individus, ont conduit à affirmer que la tomate cache bien des vertus. D’après ces études, cet aliment que nous consommons dans la vie de tous les jours, sans que nous en soyons conscients, constitue en effet, un aliment contribuant à la prévention des maladies cardiovasculaires.
Petit rappel à propos de cet aliment bienfaisant
La tomate renferme un certain nombre de bioactifs, aidant surtout à prévenir l’apparition de signes de problèmes cardiaques. Elle comporte entre autres, de la vitamine A et de l’acide gamma-aminobutyrique. Par ailleurs, cette plante contient en abondance du caroténoïde et du calcium, des éléments essentiels à la bonne croissance et à la structuration des os et de la peau. Tous ces composants participent au bon fonctionnement des organes responsables de la santé psychologique et physique de l’organisme.
La tomate, bonne pour la santé cardiaque et vasculaire
Grâce aux différents composants de la tomate, le jus qui en découle peut parfaitement contribuer à diminuer le risque de maladie cardiovasculaire. Des études effectuées chez des adultes japonais ont démontré que ce liquide aide à diminuer la pression artérielle – diastolique et systolique – chez des personnes à risque. Ces sujets étaient invités à boire autant de jus non salé qu’ils souhaitent. La consommation moyenne journalière notée chez ces participants est de 21,5 cl de jus. D’après les recherches, prendre au quotidien un verre de jus de tomates non salé aide à prévenir ces maladies.
Quels effets sur les autres pathologies ?
À noter en passant que la tomate ne participe pas uniquement à une telle prévention. Il s’agit également d’un remède efficace pour lutter contre les taux de cholestérol. Effectivement, d’après ces études, les taux de cholestérol LDL chez ces mêmes personnes ont considérablement baissé en un an, si auparavant ils s’élevaient jusqu’à 155,0 mg/dl. Ces résultats restent sensiblement identiques, aussi bien chez les hommes, que les femmes et ce, pour toutes les tranches d’âge.
De telles données ont donc permis de constater des améliorations sur les taux de cholestérol, de triglycérides, ainsi que sur la pression sanguine. Ces résultats ont permis de conclure que le niveau de mauvais cholestérol a notablement diminué et les participants qui présentent un taux de triglycérides élevé notent une réduction conséquente. L’excès de cholestérol provoque des effets négatifs sur la circulation du sang. Il se traduit par une accumulation des molécules au niveau des vaisseaux sanguins, ce qui pourrait causer facilement un infarctus.
Les pathologies cardiovasculaires en bref
Les maladies cardiovasculaires figurent parmi les premiers facteurs de mortalité actuellement. Des chiffres provenant de l’OMS apprennent que plus de 15 millions de décès en 2016 sont dus à ces pathologies. Les victimes souffrent de lésions permanentes de certains organes cruciaux. Ils deviennent de ce fait, moins capables à assurer certains types d’activités. À noter que l’athérosclérose est le premier facteur physiopathologique associé aux maladies cardiovasculaires.
Article connexe :