Comment choisir un anti-inflammatoire ?

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On entend par anti-inflammatoire, les médicaments destinés à soulager la fièvre, la migraine l’inflammation et la douleur. Les types les plus connus sont le paracétamol, l’ibuprofène et l’aspirine.  En Europe, la prise de tels traitements peut se faire sans consultation médicale. Voilà pourquoi, leur consommation se fait par tâtonnement, voire par tendance. Voici ce qu’il faut savoir sur les anti-inflammatoire.

Les AINS ou anti-inflammatoire non stéroïdien

C’est la famille la plus courante. Elle regroupe les médicaments comme l’ibuprofène, le flurbiprofène, le fenbufène, l’acide niflumique, l’aspirine, ou encore le diclofénac.

Si les stéroïdiens sont destinés aux inflammations importantes, les AINS sont indiqués pour soulager les douleurs légères comme celle des règles, coliques néphrétiques, maux de tête. La similarité entre les deux familles est leurs actions non curatives. Les anti-inflammatoires agissent sur les symptômes et non sur la maladie. Voilà pourquoi, ils ne guérissent pas les rhumes.

Les anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS)

Aussi appelés corticoïdes, les stéroïdiens sont indiqués dans les inflammations importantes et en cas de pathologie chronique comme le rhumatisme. Ils servent aussi à apaiser les graves allergies et les maladies systémiques touchant directement un organe ou un tissu : la sclérodermie, la fibromyalgie et la polyarthrite rhumatoïde entre autres.

Les corticoïdes sont connus en pharmacie sous les marques comme solupred, prednisolone, prednisone, cortancyl, dexaméthasone, betnesol ou medrol. L’achat sans ordonnance médicale est rarement autorisé vu que la plupart de ces médicaments s’administrent dans le cadre d’un traitement spécifique.

Le paracétamol

Contrairement à la notion dans les pays anglo-saxons, en France, le paracétamol n’est pas considérés comme un médicament anti-inflammatoire. Et ce, en dépit de leur effet antalgique et antipyrétique,  c’est-à-dire anti douleur et contre la fièvre.

Nos parents ont longtemps utilisé le paracétamol pour faire baisser la température et soulager les maux de tête. Cependant, notez que ce type de traitement ne fonctionne que sur les douleurs d’intensité  légère à modérée ainsi que sur les états fébriles.

On pourrait être tenté d’accroitre la dose pour soulager de grands maux, mais cela ne fera qu’amplifier les effets indésirables.

Les effets secondaires des anti-inflammatoires

Les AINS sont connus pour leurs effets indésirables touchant le système digestif. L’aspirine, réputé comme le plus efficace des AINS pourrait augmenter de 30% le risque d’ulcère de l’estomac. Il peut aussi causer des hémorragies digestives occultes et de l’anémie. C’est la raison pour laquelle en cas de migraine récurrente ou règle douloureuse, il est préférable d’opter pour du paracétamol.

Si vous utilisez souvent les médicaments à base d’ibuprofène pour soulager le lumbago et les maux de tête, gare à la dose et la durée. Ce type d’agent favorise l’apparition des évènements cardiovasculaires dangereux comme la crise cardiaque.

Quant aux AIS, les effets indésirables n’apparaissent que lors d’un traitement prolongé. Les patients traités aux prednisones rencontrent souvent une prise de poids anormale, ainsi qu’une augmentation du taux de diabète et de la vergeture.

Pour le paracétamol, les troubles peuvent être plus graves. La prise fréquente de doliprane, d’efferalgan ou de dafalgan augmenterait de 20 % le risque d’infarctus et d’AVC.

Pour une bonne santé, évitez la prise à forte dose et fréquente des anti-inflammatoires. De préférence, limitez l’administration à la disparition du symptôme.

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