Le SIDA est une infection sexuellement transmissible (IST) qui s’attaque au système immunitaire du sujet. Celui-ci devient alors vulnérable à de nombreuses sortes de pathologies graves et notamment des cancers. Le Syndrome d’immunodéficience acquise (ou SIDA) est provoqué par le virus VIH (Virus de l’immunodéficience humaine) qui, une fois dans l’organisme se multiplie et détruit les cellules qui coordonnent l’immunité et les défenses de l’organisme contre les microbes et les bactéries. Ce qui affaiblit considérablement le malade. Par conséquent, d’autres maladies, dites alors « maladies opportunistes » se développent au sein du corps affaibli. De ce fait, le malade du sida voit son espérance de vie très limitée.
Comme pour toute maladie et infection sexuellement transmissible, le VIH/SIDA se transmet par rapport sexuel, par un simple contact avec les organes sexuels et par le biais des secrétions, du sang ou du sperme. Ce virus se transmet également par voie sanguine à travers les contacts avec les plaies saignantes ou les matériels médicaux souillés. La transmission se fait également de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou lors de l’allaitement.
Existant depuis plus de 40 ans maintenant, cette maladie a frappé des millions de personnes à travers le monde et a déjà fait des millions de morts. Depuis le dépistage des premiers cas de sujets séropositifs jusqu’à aujourd’hui, aucun véritable traitement n’a été établit. Seule la prévention permet de lutter contre le virus du SIDA. Le traitement dont bénéficie les séropositifs se limiterait à une trithérapie avec trois antirétroviraux. Cependant, cette médication ne permet pas de guérir l’infection. Son utilisation permettrait seulement de confiner le virus et de donner un certain confort de vie à la personne séropositive.
Toutefois, deux cas ont été officiellement déclaré totalement guéris après une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques. Après le « patient de Berlin » guéri il y a dix ans de cela (vers 2011), le « patient de Londres » atteint du SIDA depuis 2003 est en rémission depuis trente mois consécutifs. Selon les rapports de ses médecins, ils ne détectent plus de virus dans son corps.
Le « patient de Londres » : deuxième cas de guérison complète
Comme Timothy Brown, le « patient de Berlin », un britannique surnommé le « patient de Londres», qui reste anonyme était atteint d’un cancer du sang. Et comme ce premier cas de guérison complète, il a bénéficié d’une greffe de moelle osseuse à partir des cellules souches hématopoïétiques d’un donneur qui avait une mutation du gène CCR5 delta 32. Ce donneur est immunisé au virus du SIDA. En effet, la protéine CCR5, après avoir mutée devient résistante au VIH. Les cellules souches arrivent aussi à régénérer des cellules sanguines et des globules blancs. Après la greffe, le traitement antirétroviral a été maintenu pendant encore 16 mois avant d’être définitivement arrêter. Par la suite, les examens médicaux n’ont détecté aucune charge virale.
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