Cancer du sein : l’importance de se faire dépister à temps !

Vous êtes ici : / Blog / Santé / Cancer du sein : l’importance de se faire dépister à temps !

Chaque année, octobre se veut rose pour ouvrir les yeux sur la réalité du cancer du sein. Cette période rappelle l’importance pour la femme de se faire dépister. Pourquoi ? Parce que cette pathologie demeure la forme de cancer la plus meurtrière auprès de la gent féminine. En réalisant quelques tests, une femme voit ses chances de survie augmenter considérablement.

Cancer du sein : l’importance de se faire dépister à temps !

Pourquoi se faire dépister ?

Chaque année, le cancer du sein arrive en tête de liste des cancers les plus meurtriers et les plus répandus chez la femme. En 2018, on lui a valu pas moins de 58 000 nouveaux cas et 12 000 victimes. Il devance ainsi le cancer colorectal et celui des poumons.

Pourtant, il s’agit d’une pathologie qui se traite bien lorsqu’elle se dépiste tôt. En s’adonnant à un dépistage précoce, la femme voit ses chances de guérison augmenter significativement. C’est le cas de 9 femmes sur 10. De plus, elle peut ainsi bénéficier de traitements moins agressifs, moins lourds et laissant le minimum de séquelles. Un diagnostic précoce vise à améliorer le pronostic de survie. Autre raison, le cancer du sein se soigne plus facilement en conjuguant l’action de traitements plus doux avec la consommation de fruits et de légumes ainsi que la pratique d’activités physiques modérées.

Le dépistage : oui, mais quand ?

La détection précoce du cancer du sein débute à l’âge de 25 ans chez la femme. À cet âge, on préconise essentiellement un examen clinique annuel par procédé de palpation auprès d’un médecin.

Pour les femmes de moins de 50 ans avec des antécédents familiaux ou personnels, une anomalie génétique ou présentant un risque élevé de cancer du sein, on préconise un dépistage individuel. On compte comme facteurs de risques des règles précoces, l’absence de grossesse tardive (après 35 ans), une ménopause repoussée ou des traitements hormonaux pour la ménopause. Les sujets concernés ont ainsi droit à un suivi spécifique et une totale prise en charge pour les examens requis par leur onco-généticien ou leur gynécologue.

Pour les femmes de 50 à 74 ans sans antécédents familiaux ou manifestations cliniques particulières, une mammographie tous les 2 ans suffit amplement. Les sujets issus de cette tranche d’âge peuvent bénéficier d’un dépistage organisé (programme mis en œuvre par les pouvoirs publics depuis 2004) entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie.

Dépistage : les examens à faire

La détection du cancer du sein se fait d’abord par autopalpation. Par la suite, le réflexe à avoir est de consulter un médecin dans les cas suivants :

  • Apparition d’une bosse, de rougeur, de gonflement, d’une coloration de la peau en orange ou d’une douleur localisée au niveau du sein,
  • Écoulement sanguinolent, eczéma, rétractation inhabituelle du mamelon,
  • Gonflement palpable des ganglions sous les aisselles.

Pour déterminer la nature de l’anomalie, le médecin s’adonne à des examens cliniques. Il peut demander une mammographie. Suivant la densité mammaire et l’éventuelle présence d’anomalie, il peut compléter les explorations par une échographie mammaire, une IRM ou une biopsie. En cas de mammographie récente (moins de 2 ans), le médecin peut de suite envisager l’échographie.

Une mammographie consiste à prendre deux clichés de chaque sein, de face et en vue oblique, via un procédé par rayons X. Elle vise à détecter les micro-calcifications au niveau de la glande mammaire. Par contre, une échographie use d’un procédé par ultrasons pour déceler toutes traces de nodules ou de masses au niveau du sein.

Article connexe :

Tout savoir sur la douleur des seins !

Le saviez-vous ? Consommer des légumes et des fruits permet de prévenir le cancer du sein !