Le paracétamol semble être une médication anodine. Cependant, comme pour tout médicament, il est important de respecter le dosage indiqué afin de prévenir les risques d’intoxication. Le paracétamol traite les douleurs et aide en cas de fièvre. Cela ne constitue pas pour autant une raison valable pour en abuser. Une overdose pourrait avoir des conséquences négatives sur l’organisme, notamment le foie si aucune mesure n’est prise.
Paracétamol et hépatite
L’hépatite peut-être causée par l’intoxication et elle pourrait être mortelle. Comme pour tous les médicaments, le paracétamol a tendance à viser le foie. Ce scénario se produit lorsque la substance est prise à une dose trop élevée.
En étant métabolisé par le foie, le paracétamol produit alors une substance toxique que le glutathion neutralise dans un environnement normal. Il faut pourtant comprendre que si le sujet ingère trop de paracétamol, il n’y aura pas assez de glutathion pour le neutraliser, ce qui conduit à la détérioration du foie.
Les troubles hépatiques peuvent être foudroyants et l’insuffisance rénale qui en découle est parfois sans issue. C’est pourquoi, le patient pourrait avoir besoin d’une greffe de rein. Cette scène se produit partout dans le monde, mais surtout en France.
Si le problème d’intoxication au paracétamol survient, il y a toujours une solution possible qui est la N-acétyl-cystéine. En administrant ce remède à temps, le sujet peut être sauvé.
Paracétamol : overdose et risque d’empoisonnement
Le paracétamol est l’antalgique le plus apprécié. S’il est mal utilisé, il pourrait y avoir des conséquences néfastes sur la santé du patient. C’est pourquoi il est essentiel de respecter les doses prescrites pour éviter tout risque de surdose qui conduirait à l’intoxication.
Une intoxication causée par le paracétamol pourrait avoir d’autres causes. Il n’y a pas que le suicide qui soit envisageable. Un petit défaut dans la posologie pourrait conduire au même résultat. Normalement, l’adulte ne peut ingérer plus de 4g de paracétamol en 24 heures. Pour tout dire, la prise devrait même être d’un seul gramme toutes les 6 heures. En cas de dépassement de ces indications, le malade est exposé à un risque d’overdose.
Diagnostiquer le surplus de paracétamol
Ainsi qu’il a été précisé, les thérapeutes n’ont tendance à diagnostiquer une overdose de paracétamol que chez les sujets déprimés qui essaient de se suicider. Cependant, comme le paracétamol est un antalgique, il peut être ingéré autrement. Ainsi, les enfants sujets au rhume et à la toux peuvent en avoir pris par l’intermédiaire des parents. De même pour les personnes qui ont tendance à se soulager grâce à des antidouleurs, le recours au paracétamol peut être une évidence chez ces dernières. En tout cas, si les personnes concernées ne se conforment pas à la bonne posologie, l’empoisonnement pourrait se produire.
Pour vérifier une intoxication au paracétamol, il y a les tests de la fonction hépatique anormaux d’une part et la vérification du taux de paracétamol dans le sang d’autre part. Concernant ce dernier cas, le taux est analysé dans les 24 heures qui suivent l’ingestion. Les résultats obtenus seront déterminants par rapport à la gravité de ce que pourrait avoir subi le foie.
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