La malaria ou paludisme est une maladie contagieuse qui se transmet par l’intermédiaire de la piqure d’un moustique femelle également infecté. Si le malade ne bénéficie pas de soins adéquats, les conséquences pourraient être désastreuses. Celles-ci se présentent sous forme d’insuffisance respiratoire ou de convulsions.
Les voyageurs en sont les principales victimes. C’est pour cette raison qu’ils sont tenus de se protéger. Heureusement, certaines mesures permettent d’anticiper la malaria.
Préparer des médications antipaludéennes
Avant de partir en voyage, il importe de prendre certaines précautions. Cela est valable surtout dans le cadre d’un déplacement dans une zone où le risque de malaria est grandement élevé. D’autant plus qu’aucun vaccin ne permet de prévenir la malaria. La meilleure manière de se protéger est donc de recourir aux médicaments antipaludéens. Ces derniers varient en fonction de la destination de voyage.
L’ASPC recommande la méfloquine ou encore la doxycycline. Ces dernières ne présentent normalement aucun effet indésirable, mais pour leur prise, il est préférable de se conformer aux recommandations d’un thérapeute.
Avant de partir en voyage, il est donc conseillé de prendre rendez-vous chez un médecin. À noter que les médicaments contre le paludisme ne procurent pas de protection réelle contre les risques de malaria. C’est pourquoi il faut continuer le traitement même après avoir quitté la localité.
Prévenir la malaria d’une autre manière
Prendre des médicaments ne suffit pas toujours pour prévenir la malaria. En effet, il est important de choisir un hébergement dument climatisé avec des fenêtres. Les chambres doivent être équipées de moustiquaires. Le cas échéant, il faut penser à s’en procurer.
D’un autre côté, il faut toujours se munir d’un répulsif sur soi. Ce dernier devra être appliqué sur les parties du corps qui restent découvertes. À défaut, une crème anti-moustique fera l’affaire. Il est aussi important de porter des vêtements qui recouvrent le corps. Cela est valable surtout en saison pluvieuse, car la malaria se propage rapidement durant cette période. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une maladie présente dans la plupart des pays d’Afrique et d’Asie et même en Amérique Centrale. C’est la raison pour laquelle, il faut songer à se renseigner sur le pays de destination.
Des précautions après le voyage
La maladie peut toujours se manifester après le voyage. Il faut en effet souligner que les souches sont capables d’hiberner des années suite à la transmission. Si une fièvre se déclare quelques jours après, il faut de suite consulter un médecin, car il peut s’agit d’un cas de paludisme. Le voyageur peut avoir respecté son traitement, mais cela ne lui permettra pas toujours d’échapper à la maladie.
Cette dernière peut se présenter différemment avec des migraines, des diarrhées et des vomissements. Quoi qu’il en soit, il faut consulter un professionnel de la santé.
En cas de problème de paludisme grave, il est conseillé de se faire administrer de la quinine auprès d’un centre médical agréé. La plupart des médecins préconisent l’intraveineuse, mais les traitements varient en fonction des cas.
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