Diagnostiquer le syndrome du colon irritable
Il n’y a pas de tests spécifiques pour diagnostiquer un syndrome du colon irritable, car aucune anomalie détectable évidente et spécifique n’est provoquée dans le système digestif. Dans la plupart des cas, le diagnostic est basé sur la présence ou non de symptômes typiques du syndrome du colon irritable. Le médecin vous examinera est vous posera des questions sur la présence des symptômes suivants depuis au moins six mois :
- Douleurs et inconfort abdominale
- Ballonnements
- Passage de diarrhée et/ou constipation régulièrement
Le diagnostic pourra être alors posé par le médecin. Les symptômes peuvent aussi s’accompagner d’autres changements typiques, comme le fait qu’’ils empirent après avoir mangé.
Ecarter les autres diagnostics
De nombreux cas de syndrome du colon irritable peuvent être diagnostiqués en se basant seulement sur les symptômes, bien que d’autres tests peuvent être nécessaire pour écarter d’autres pathologies qui provoquent les mêmes symptômes. Le médecin demandera par exemple de réaliser des tests sanguins pour écarter d’autres maladies, comme une infection ou la maladie cœliaque (intolérance au gluten). Un échantillon de selles pourra aussi être testé pour vérifier la présence d’une substance appelée calprotectine. Elle est produite par l’intestin lorsqu’il est enflammé, et sa présence pourrait révéler une maladie inflammatoire de l’intestin.
Les symptômes alarmants
D’autres tests seront nécessaire si vous avez d’autres symptômes alarmants, qui indiquent que vous pourriez avoir des pathologies plus graves, comme un cancer. Ces symptômes sont les suivants :
- Perte de poids inexpliquée
- L’apparition d’une grosseur au niveau du ventre
- Des saignements, et présence de sang dans les selles
- Une anémie
En fonction des antécédents familiaux (cancer de l’intestin, cancer des ovaires…), si vous avez plus de 60 ans, ou si vous avez depuis plus de 6 semaines une diarrhée ou une constipation, d’autres tests seront réalisés. Le médecin pourra vous recommander de réaliser une coloscopie pour vérifier si l’intestin a des anomalies. La coloscopie consiste à insérer par le rectum une petite caméra à l’aide d’un endoscope, et de remonter progressivement pour visualiser les aspects du tube digestif.