Une infection urinaire se caractérise par une inflammation de la vessie. Elle s’extériorise par un besoin d’uriner urgent et fréquent. Elle se manifeste aussi par une gêne au niveau du bas-ventre et de la vessie. S’ajoutent à cela des urines malodorantes et de couleur trouble, ainsi qu’une sensation de brûlure au moment de la miction. Ces divers symptômes sont généralement bénins, mais très incommodants que cela soit chez la femme que chez l’homme. Heureusement, plusieurs solutions permettent d’éviter une infection urinaire.
Infection urinaire : connaître ses variantes pour mieux s’en prémunir
Cette infection urinaire se décline en trois types. La première est la cystite. Elle concerne davantage la gent féminine. Celle-ci se caractérise par une propagation de bactéries des zones anales et vulvaires à travers la vessie. Puis, il y a l’urétrite. C’est une forme d’infection plus présente chez les hommes. Sexuellement transmissible, elle est principalement causée par les bactéries gonocoque et chlamydia. Il s’agit d’une infection du conduit rejoignant la vessie et l’urètre. On retrouve en dernier la pyélonéphrite qui est une complication grave de la cystite. Cette infection attaque la cavité rénale et entraîne une remontée de l’urine vers les reins.
Ce qu’il faut faire pour prévenir les infections urinaires
Afin d’éviter ces diverses variantes de l’infection urinaire, quelques gestes simples peuvent suffire :
- Boire beaucoup afin d’uriner beaucoup. Boire au moins 1,5 litre par jour permet de débarrasser la vessie et l’urètre d’éventuelles bactéries.
- Se désengorger la vessie lorsqu’elle est pleine (toutes les 3 à 4 heures). L’intérêt ? Se retenir et peu uriner favorisent la prolifération des germes dans l’urine. Cela peut aussi étirer la vessie.
- Utiliser un savon simple pour se toiletter le périnée,
- S’essuyer d’avant en arrière après chaque selle afin de protéger le vagin et l’urètre d’une contamination par les germes intestinaux,
- Uriner après un rapport sexuel,
- Avoir une hygiène raisonnable et non excessive (2 toilettes par jour au maximum) afin de préserver la flore vaginale,
- Consommer des canneberges pour éviter la prolifération des bactéries au niveau des voies urinaires,
- Changer régulièrement de serviettes hygiéniques ou de tampons durant les menstruations,
- Soigner tous troubles de constipation afin d’éviter une multiplication bactérienne au niveau du rectum,
- Prendre du Colibacillinnum 7 CH pour prévenir une cystite (6 granules ou 1 dose hebdomadaire).
Les solutions pour se prémunir d’une infection urinaire récidivante
Une cystite est très récidivante. Elle est bénigne, mais s’avère très incommodante. Comme il est difficile de traiter définitivement ce type d’infection urinaire, il est toutefois possible de l’éviter et d’en minimiser les rechutes. Hormis l’application de règles hygiénodiététiques susdites, d’autres solutions sont applicables. L’administration d’antibioprophylaxie post-coïtale est indiquée pour éviter les cystites se manifestant après un rapport sexuel. Comme posologie, on conçoit 1 comprimé à chaque rapport. La prise d’antibioprophylaxie en cure permet de restreindre efficacement les récidives jusqu’à 80 %. On préconise comme dosage 1 comprimé chaque soir pendant au moins 6 mois. Cependant, cette dernière option génère plus d’un effet secondaire dont : nausées, éruption cutanée, candidose et résistance des bactéries. De plus, l’arrêt brutal du traitement par prophylaxie peut favoriser les récidives.
Si l’infection urinaire apparaît ou perdure malgré ces mesures préventives, une consultation médicale est préconisée. Il en va de même en cas de troubles associés à une fièvre de 38 ° révolue et de douleur abdominale unilatérale. Cela est également recommandé en cas d’infection chez la femme enceinte, chez les sujets masculins ou par suite d’une opération chirurgicale remontant à moins de 1 mois.
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