La grossesse demande beaucoup de précautions notamment en ce qui concerne la consommation de médicaments. En cas d’hypertension, il faut connaître les médicaments à proscrire.
Pour la femme enceinte, les médicaments contre la tension sont à éviter ou alors il faut les remplacer par une alternative thérapeutique adaptée. Les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) sont des médicaments pour traiter les maladies cardiaques. Ils sont pourtant déconseillés chez les futures mamans, car ils peuvent présenter des conséquences fatales et graves sur le bébé. Ils sont déconseillés pendant toute la période de grossesse.
Détails sur les impacts
Si la femme enceinte prend ce genre de médicaments durant le 1er trimestre de sa grossesse, cela peut engendrer des malformations congénitales, notamment cardiaques. Au 2ème et 3ème trimestre, la prise de médicaments antihypertenseurs risque d’impacter la santé de l’enfant et peut même lui être fatale. En effet, si le rein est atteint, le bébé présente une diminution du liquide amniotique. En conséquence, l’ossification de la voûte crânienne est retardée, provoquant la mort du fœtus. Il peut également arriver qu’à sa naissance, le bébé développe une hyperkaliémie, une hypotension ou une insuffisance rénale irréversible.
Les précautions à prendre
Comme les femmes sont touchées plus tôt pa0r l’hypertension artérielle, il serait préférable de les avertir des risques encourus et d’anticiper leur grossesse. Quant à celles qui sont déjà sous traitement, elles doivent prendre une alternative compatible avec la grossesse. Certes, les médicaments hypertenseurs réduisent la tension artérielle, mais l’objectif est de choisir celui qui ne présente aucun danger ni pour la maman ni pour le bébé. Ceci afin d’éviter une chute soudaine de la pression qui engendrerait des vertiges. Il se pourrait même que la femme tombe dans un état de dépression morale grave.
Des essais ont été réalisés sur les femmes enceintes entre le milieu et le terme de la grossesse. Sur 35 cas, 15 comparaisons ont démontré qu’avec la nimodipine ou avec le sulfate de magnésium, la pression artérielle élevée persistait chez 65% des femmes enceintes. Les inhibiteurs des canaux calciques ont été également mélangés et présentent moins d’effets secondaires par rapport à l’hydralazine et le labétalol. En ce qui concerne la kétansérine, elle est moins efficace que l’hydralazine. Le diazoxide, quant à lui, risque de baisser trop rapidement la tension.
Si la femme enceinte suit un traitement avec un médicament antihypertenseur, il est primordial de l’arrêter et d’effectuer, d’emblée, une échographie fœtale. Ceci afin de vérifier la voûte du crâne, l’aspect des os, des reins et le volume amniotique. De même, le bébé, à sa naissance, doit être surveillé sur le plan tensionnel et rénal, notamment si la maman a suivi le traitement jusqu’au terme de la grossesse.
Évolution de la tension durant la grossesse
Durant les premières semaines de la grossesse, la tension artérielle tombe et remonte en milieu de grossesse. Les femmes qui souffrent d’une hypertension élevée présentent un risque de passer par un accouchement prématuré, de développer une pré-éclampsie, de souffrir d’un AVC ou encore d’une insuffisance rénale.
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