Les scientifiques de l’Inserm ont constaté que les risques d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires ne sont pas seulement influencés par le patrimoine génétique, mais également par le microbiote intestinal, lequel est propre à chaque individu. Ces micro-organismes différents expliquent le fait qu’un traitement ou un régime peut s’avérer efficace pour certaines personnes et inefficace pour d’autres. Les résultats d’études favorisent ainsi la création de régimes alimentaires personnalisés et l’exploitation des bactéries intestinales pour une meilleure santé.
Quelles sont les nouvelles pistes à exploiter face aux résultats d’études ?
Les résultats d’études soulignés par les chercheurs de l’Inserm ouvrent des perspectives prometteuses en matière de conception de régimes alimentaires personnalisés. Ils conduisent également à l’exploitation du microbiote intestinal. Cet ensemble de bactéries non pathogènes peut contribuer à une meilleure santé.
Le microbiote intestinal : qu’est-ce que c’est ?
Le microbiote intestinal est l’ensemble des micro-organismes propre à chaque personne : bactéries, virus, champignons et parasites non pathogènes. Ces derniers évoluent dans l’intestin grêle et le côlon. Ils se forment dès la naissance, mais leur composition dépend de plusieurs facteurs comme l’équilibre alimentaire, la génétique, le niveau d’hygiène ou encore les traitements médicaux et l’environnement.
Les chercheurs ont constaté que l’obésité s’accompagne relativement de diabète et/ou de maladies cardiovasculaires. Toutefois, ils stipulent que les affections varient d’une personne à une autre, tout simplement parce que le microbiote intestinal est propre à chaque individu.
Quel rôle joue le microbiote intestinal d’après les études ?
Les scientifiques se sont beaucoup penchés sur l’interaction du microbiote intestinal avec le reste de l’organisme et aux impacts de ses dysfonctionnements. Ils ont révélé que ces composants jouent un rôle prépondérant sur le système immunitaire, les fonctions digestives, métaboliques et neurologiques. Les bactéries agissent ainsi avec les cellules pour interagir avec les organes.
Les chercheurs de l’Inserm et de l’Imperial College ont étudié la manière dont l’organisme fait face aux changements d’alimentation auprès des souris et ils ont observé que les bactéries intestinales favorisent la différenciation des résultats. Autrement dit, si des personnes ont recours au même régime alimentaire, au terme du programme, elles ont des poids dissemblables. Le microbiote intestinal est la principale cause de cette inégalité.
Quelles sont les conclusions déduites à partir des études sur le microbiote intestinal ?
Les scientifiques ont établi un examen spectroscopie à résonance magnétique pour connaître tous les composants des bactéries intestinales des souris. À l’aide des signatures chimiques, il est révélé que le triméthylamine-N-oxyde prévoit de manière précise la tolérance au glucose. Les animaux soumis au test ont par la suite suivi un régime riche en graisse, et certains ont pris plus de poids que d’autres. Cela a conduit à la conclusion telle que le microbiote intestinal façonne la santé. Pour vaincre le surpoids et l’obésité, il faut alors personnaliser le régime sur la base de la flore intestinale. Ces chercheurs espèrent qu’à l’avenir, la cure adaptée à un individu est identifiée à partir des échantillons urinaires et sanguins.
A lire également :
Les remèdes naturels contre les troubles intestinaux
Les aliments à éviter et à consommer en cas de syndrome du côlon irritable