La sècheresse vaginale : Quelles solutions indiquées pour ce problème ?

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Les femmes ont souvent tendance à confondre le manque de lubrification et le manque d’humidification. En effet, bien que leur appellation soit différente, ils sont connus sous le même nom : sècheresse vaginale. Les conséquences sont des pertes de plaisirs sexuels et des désagréments d’ordre pathologique.  Focus sur les diverses solutions.

Retrouver le confort de sa paroi vaginale grâce aux crèmes réparatrices

Il est important d’agir lorsque la muqueuse vaginale est sèche et inconfortable. En effet, les répercussions sont difficiles à vivre, car elles causent des picotements, des brûlures lors de la miction ou des sensations de douleurs durant la marche. De plus, les rapports sexuels en sont complètement affectés. Ce qui implique d’en parler à son gynécologue ou son médecin. Celui-ci examinera s’il s’agit d’une mycose. Si c’est le cas, le traitement se fait par des antibiotiques ou des antifongiques (ovule monazol). Une fois la pathologie soignée, une gestion de l’inconfort est réalisée via des crèmes qui forment un gel réparateur, nourrissant et hydratant sur la muqueuse. Selon le Dr Sylvain Mimoun, ces solutions suffisent pour retrouver la souplesse et le confort de sa paroi vaginale.

L’acide hyaluronique pour réparer les effractions de la muqueuse vaginale

Lors de la ménopause ou suite à la prise d’antihormones contre un cancer, la muqueuse vaginale commence à diminuer en masse entraînant une gêne accompagnée de douleurs. Le remède ? La SRVV ou Safe Réjuvénation Vulvo-Vaginale qui consiste à injecter de l’acide hyaluronique non réticulé dans la paroi du vagin. Avec ses remarquables propriétés hydratantes, cet élément peut réparer les effractions de la muqueuse, explique le Dr Arry Boujenah, gynécologue à Paris à l’origine de cette solution.

Cependant, l’acide hyaluronique est dégradé par des enzymes sanguines. Pour empêcher ce phénomène, le Dr Boujenah a su développer une méthode en injectant cette molécule en « W » au niveau d’un seul point d’entrée grâce à des aiguilles en mousse. Les saignements et la dégradation par les enzymes pourront être évités.

Cette solution s’applique aussi sur les femmes non ménopausées présentant une sécheresse vaginale aiguë.

La radiofréquence thermocontrôlée pour une réjuvénation du vagin

Cette technique consiste à chauffer la muqueuse pendant une trentaine de minutes à une température n’excédant pas 47 °C. Elle permet de stimuler physiologiquement la formation du collagène. La procédure est complètement sans douleur et la réjuvénation du vagin est entièrement complète après trois séances, toutes espacées de 30 jours et accompagnées d’une séance d’entretien annuelle.

Les avantages sont nombreux dont l’accroissement de la vascularisation de la muqueuse, une réhydratation qui offre plus de tonicité à la muqueuse. La trophicité est également en nette amélioration. Ainsi, le pH vaginal est plus stable, ce qui rééquilibre toute la flore.

Le laser MonaLisa

Cette méthode, assez similaire au peeling, est une alternative à la radiofréquence thermocontrôlée. Elle améliore la trophicité et le tonus de la muqueuse vaginale. Le principe du laser MonaLisa se base sur le laser CO2, mais avec un faisceau fractionné pour qu’il ne puisse toucher que les petites zones. Trois à quatre séances d’une dizaine de minutes sont nécessaires avec un espacement de quatre semaines pour chacune d’elles.

Par ailleurs, la projection du laser MonaLisa dégage de légères fumées et une petite odeur de viande brûlée. Toutefois, comme le confirme le Dr Mimoun, l’intervention est sans douleur à l’exception de la dernière séance, lorsque le laser se rapproche de la vulve. Les conséquences sont des picotements désagréables, mais totalement inoffensifs.