Les ressentis lors de la grossesse ne sont pas les mêmes pour chaque cas. L’inconfort et les habitudes diffèrent d’une saison à l’autre. Focus sur le sujet.
Une grossesse en été
Les sensations ne seront pas identiques pour chaque trimestre. Pour les trois premiers mois en été, la fatigue est souvent persistante. Il existe certaines interdictions alimentaires qui demeurent jusqu’à l’arrivée du terme et même durant la période d’allaitement. Ces restrictions concernent notamment l’alcool, la viande crue et les laitages non pasteurisés. La chaleur se fait intense et la femme devient rapidement bouffie en portant ses petites robes. Les migraines et les vertiges se font ressentir en plus des nausées matinales.
Durant le second et le troisième trimestre, on se sent mieux en général, mais ce n’est pas toutes les femmes qui peuvent se prévaloir d’être en bonne santé dans ces périodes. En effet, chez certaines, les maux se font encore plus rudes. Ils s’accompagnent d’insomnies et d’envies fréquentes d’uriner. Concernant les activités, il n’est pas toujours possible de concilier sports et grossesse. Une petite marche de 30 min ou moins suffit en été avec la chaleur qui règne en cette période. La peau en prend également un méchant coup avec le masque de grossesse et les vergetures qui se font voir du fait de la peau qui tiraille. On se demande même si l’on devrait recourir à l’huile massage vergetures. Concernant l’alimentation, des régimes sont parfois nécessaires en été comme en hiver. Et c’est d’autant plus valable si la femme souffre de diabète gestationnel ou d’hypertension artérielle.
La grossesse hivernale
En hiver, il est plus facile de s’habiller et de cacher son petit ventre en portant de gros pulls. La chaleur qui intensifie le mal-être n’est pas au rendez-vous. Les symptômes sont parfois les mêmes avec la fatigue et les nausées. Une fois encore ce n’est pas forcément le cas chez toutes les femmes. Du côté du menu à adopter, il est difficile de résister aux charcuteries et aux desserts en période de fêtes. Pourtant, avec les risques de toxoplasmose, il faudra se faire une raison. Quoique le début de la grossesse semble plus facile en hiver qu’en été.
Pour le second trimestre, il n’est plus possible de cacher son ventre. Toutefois, avec les problèmes de la circulation sanguine en hiver, le port de bas de contention, souvent gênant, est devenu obligatoire. À noter quand même que ces soucis circulatoires peuvent aussi répondre présents en été. En matière de sport, il est envisageable d’en faire un peu plus en hiver, mais toujours avec l’accord du gynécologue.
Que décider ?
Parfois, une grossesse ne se décide pas, il faut vivre avec lorsqu’elle arrive. Il convient de prendre des précautions en cas de maux ou d’inconfort inhabituel en été comme en hiver. L’objectif est d’éviter la MAP ou les problèmes d’éclampsie. Généralement, on ne se sent en sécurité qu’après avoir franchi le cap du troisième trimestre et encore ! En somme, en hiver ou en été, il est de rigueur de discuter des maux et des désagréments liés à la grossesse à son médecin.
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