Selon les statistiques, près de 74 % des Français revendiquent la continuité du remboursement des traitements homéopathiques. Deux parties s’affrontent ici : les praticiens homéopathes et les bénéficiaires du traitement contre une centaine de médecins. Néanmoins, ces deux clans vont devoir attendre avant de connaître les décisions de la Haute Autorité de la Santé.
Ce que disent les experts rationnels
Le Conseil Scientifique des Académies des sciences vient de diffuser un rapport dont le contenu se focalise sur l’inefficacité de cette médecine alternative. En effet, 124 médecins ont signé contre le non-remboursement des médicaments homéopathiques. Pour rappel, le taux de rétribution s’élève à 30 % et est pris en charge par l’Assurance Maladie.
Les praticiens de cette médecine conventionnelle sont, selon ces experts de la santé des arnaqueurs. Un terme assez sévère et osé, mais qui s’accompagne de preuves plus ou moins tangibles. Les anti-homéopathiques, surnommés les « anti-médecines alternatives », affirment que ces milliers de soi-disant « homéopathes » proposent de fausses thérapies. Ces dernières n’étant ni d’origine scientifique ni éthique.
Étant des personnes de nature curieuse, les scientifiques souhaitent élargir leurs découvertes. Leur but est de prouver la nocivité des traitements homéopathiques. Et c’est certain qu’ils ne s’arrêteront pas dans leur combat jusqu’à preuve du contraire. Seuls les contrôles scientifiques peuvent démontrer que ces pratiques conventionnelles sont réellement inoffensives.
Les médecins homéopathes partagent leurs points de vue
Face à cette attaque, les praticiens de cette thérapie avancent leurs preuves. Et cette défense se fait avec l’appui du Syndicat National des médecins homéopathes français. La plupart des Français ont constaté les bienfaits considérables de l’homéopathie, que ce soit pour des problèmes de digestion, soigner le rhume, ou bien traiter les mycoses. C’est la population qui choisit cette mode de thérapie, elle décide de ce qui est bon pour sa santé.
Sur le plan économique, le coût du remboursement n’est pas aussi élevé. Tout est au profit des patients. En effet, ils se sentent mieux. Certes, l’homéopathie est basée sur l’effet placebo, mais où est le mal si cette approche fait du bien à toutes ces personnes ? Les homéopathes précisent également que les soins ne sont pas octroyés uniquement aux adultes. Bon nombre d’enfants malades se sont rétablis grâce à cette médecine.
La dernière preuve qui revêt une importance considérable et qui suffit largement à répondre aux requêtes des anti-homéopathes, c’est l’origine de cette médecine conventionnelle. En effet, elle a été inventée à la fin du XVIIIe siècle par un praticien allemand Samuel Hahnemann. Ce que les homéopathes veulent dire, c’est que cette médecine satisfait les patients. Il n’y a aucune obligation, et il est possible d’envisager une autre pratique si l’une n’est pas efficace.
Février 2019, c’est l’échéance tant attendue par les deux parties. Est-ce que le remboursement des traitements homéopathiques va devoir cesser ? Ou bien le cas échéant, les adversaires de cette thérapie auront-ils raison ? Il est à préciser que bon nombre d’études doivent être réalisées avant d’en tirer une conclusion. Seule la Haute Autorité de la Santé peut avoir le dernier mot.
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