Une femme enceinte peut choisir entre deux possibilités pour mettre son enfant au monde. La plus courante est l’accouchement par voie basse. Cependant, pour certaines personnes, la césarienne est la plus adaptée. Focus sur ces méthodes d’accouchement.
L’accouchement par voie basse
Cette technique d’accouchement est une méthode par voie naturelle qui se déroule en quatre étapes. Elle commence par une phase de travail qui est considérée comme le début de l’accouchement. Elle se manifeste par des contractions régulières et rapprochées d’une durée de 20 à 30 secondes chacune. Chaque contraction est espacée de 5 à 10 minutes. Cette étape franchie, le col de l’utérus se dilate pour permettre au bébé de passer facilement. Une fois qu’il est suffisamment large, la mère peut pousser pour expulser le bébé. Cette phase ne va pas au-delà de 30 min. Enfin, la dernière étape est la délivrance. Lors de ce processus, le placenta est évacué naturellement de l’utérus. Il faut savoir que quelques semaines après l’accouchement, la mère peut entamer la rééducation périnéale : un processus incontournable pour les jeunes mamans.
Effectivement, un accouchement par voie basse est douloureux. Toutefois, il existe différents moyens qui permettent d’atténuer, voire même d’éviter la douleur. Il y a, par exemple, l’accouchement avec péridurale qui consiste à administrer une anesthésie locale dans le dos. Il faut savoir que cette technique est contre-indiquée chez les personnes ayant des risques de coagulation sanguine et/ou atteintes d’une maladie neurologique ou d’infections. Par ailleurs, il est aussi envisageable d’accoucher dans l’eau pour réduire la douleur générée par la contraction et pour favoriser la dilatation du col de l’utérus. En outre, la mère peut également accoucher de son bébé sous hypnose. Cette méthode l’aide à contrôler la douleur ressentie pendant les contractions. Elle nécessite des séances personnalisées au préalable pour que la mère puisse apprendre la dissociation et les techniques de respiration.
L’accouchement par césarienne
La césarienne est un type d’accouchement qui nécessite une intervention chirurgicale. Concrètement, le chirurgien incise la paroi utérine de la mère, puis écarte les différentes couches musculaires pour atteindre l’utérus et faire ressortir le bébé. Il retire également le liquide amniotique ainsi que le placenta. Cette opération se fait principalement sous anesthésie locale. Il est donc possible que la mère reste éveillée durant toute la procédure. Cependant, à cause de certaines contraintes de la césarienne, cette méthode peut aussi se faire sous anesthésie générale.
Cette opération chirurgicale peut se faire par convenance, c’est-à-dire qu’elle peut être sollicitée par la mère sans raison médicale propre. Par contre, dans certains cas d’accouchement à risque, elle est recommandée par les médecins. Autrement dit, la césarienne est préconisée en cas d’étroitesse du bassin empêchant le passage du bébé, d’obstruction du col de l’utérus par le placenta et d’accouchement prématuré. Elle est également conseillée lorsque l’état de santé du bébé et/ou de la mère ne permet pas un accouchement par voie basse. La maman peut, par exemple, avoir une fragilité cardiaque, une hypertension, etc. Cette opération est aussi prescrite quand l’accouchement prend trop de temps et met la vie de l’enfant et/ou de la mère en danger.
Article connexe :