Pour de nombreuses raisons, allant de problèmes pathologiques de la mère à des décisions personnelles, la naissance d’un enfant peut être faite par césarienne. Ce procédé est dans la plupart du temps programmée à l’avance durant la grossesse. Une période durant laquelle la future mère pourra se préparer psychologiquement et physiquement. Ce qui n’empêche pas au contraire que ladite technique soit décidée en urgence en cas de complication. Cependant, dans tous les cas, lorsque le bébé arrive en bonne santé et qu’il est enfin dans les bras de sa mère, celle-ci oublie les contraintes de cette étape de l’accouchement. Toutefois, à l’arrivée du bébé, la mère devra maintenant faire face aux conséquences de sa césarienne.
L’après-césarienne, comment le vivre ?
1) Les premiers jours après l’accouchement
D’après les statistiques, une mère sur cinq accouche par césarienne. Comme il s’agit d’une opération chirurgicale, la mère va devoir se ménager et prendre soin de son corps dès les premières heures après l’intervention. Durant les premiers jours après l’opération, les saignements seront plus abondants que lors d’un accouchement naturel et les douleurs seront plus présentes. Il est toujours possible de demander des antalgiques si celles-ci sont intenses. Ce qui fait que la mère doit faire attention dans ses gestes et ses changements de position. Il est recommandé d’éviter la position semi-assise et de privilégier l’allongement. Elle devra ainsi solliciter le moins possible le ventre et les reins. Elle lui sera toutefois permise de se lever après 24 heures, ce qui sera vraisemblablement douloureux et l’aide d’un proche sera nécessaire pour se déplacer. Ainsi, il faut prévenir les risques de phlébite ou d’embolie. Pour ce faire, elle doit stimuler sa circulation sanguine en pliant légèrement une jambe puis l’autre assez fréquemment ou par injection d’anticoagulant.
2) De retour à la maison
Arriver chez soi avec son bébé, la mère doit prendre soin de lui tout en se remettant de l’accouchement et des neuf mois de grossesse. Elle doit effectivement faire face aux conséquences de sa césarienne comme des inconforts à l’allaitement dus aux sutures abdominales. Il faut, dans ce cas, allaiter en position allongée ou mettre un coussin sur le ventre en position assise. Le ralentissement du transit est très fréquent à cause des médicaments et des anesthésies. Faire des exercices de marches, utiliser des laxatifs, etc. sont efficaces pour lutter contre la constipation. Au cours des semaines qui vont se succéder, elle va devoir suivre une rééducation post-natale. La rééducation abdominale et périnéale est une étape incontournable après une césarienne tout comme après un accouchement ordinaire.
3) Prendre soin de sa cicatrice
Il est important de faire des exercices de respiration pour stimuler une bonne irrigation du bas ventre et afin d’accélérer le processus de guérison de la cicatrice. Parfois, certaines mères subissent des démangeaisons à son niveau ou des tiraillements. Pour éviter tout risque d’infection, quand la femme est encore à la maternité, le changement du pansement est réalisé quotidiennement par les sages-femmes ou les infirmières. Mais quand on rentre chez soi, comment procéder ? Il est conseillé de ne pas prendre de bain avant la troisième semaine après l’accouchement. Dès lors que la cicatrice est bien fermée, l’utilisation d’une crème hydratante est conseillée. Vous pourrez même solliciter une séance chez un masseur-kinésithérapeute. Ces astuces favorisent l’assouplissement de la peau et permettent d’éviter les risques d’adhérences. Par ailleurs, il est mieux de réduire tous les frottements sur la cicatrice pour qu’il n’y ait pas de bourrelets.
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