Ce qu’il faut savoir sur le reflux gastro-œsophagien

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Quand on parle de reflux gastro-œsophagien ou RGO, on pense souvent aux reflux du nourrisson. C’est un fait normal vu que c’est un trouble très fréquent chez ces derniers. Cependant, le RGO n’est pas essentiellement un problème de bébé. Il peut tout aussi bien affecter les adultes. Pour preuve, plus de 40 % de la population française en sont sujet au moins 1 fois par an. Est-ce grave ou non ? Quelles en sont les causes ? Que faire quand on est concerné ?

Ce qu’il faut savoir sur le reflux gastro-œsophagien

RGO : quel genre de trouble ?

Le reflux gastro-œsophagien constitue un dysfonctionnement du sphincter œsophagien. Ce sphincter a pour rôle de faire barrage au contenu de l’estomac. Il les empêche de remonter vers l’œsophage. En cas de RGO, cette valve protectrice laisser échapper les sucs gastriques acides vers l’œsophage. Ce qui crée des brûlures et des irritations locales.

Comment reconnaître un RGO ?

Pour savoir si l’on a affaire à un tel trouble, ci-après les signes évocateurs :

  • Reflux avec brûlures d’estomac ou épigastriques, pyrosis et vomissements.
  • Enrouement de la voix, difficulté à avaler et à déglutir, toux sèche et récidivante suggérant un cas d’angine de poitrine.
  • Reflux avec glaires.
  • Perte de poids.
  • Crachats sanguins.

Quelles causes au RGO ?

Un RGO est généralement d’origine anatomique. Il résulte du mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien inférieur. Il peut avoir un lien avec une maladie sous-jacente comme une hernie hiatale ou une hypertension abdominale. Parfois, il découle de la consommation de nicotine, d’alcool, de caféine, etc. On peut aussi mettre cela sur le dos du stress, du surpoids et de certains médicaments (aspirine, AINS ou anti-inflammatoires non stéroïdiens, certains médicaments contre l’ostéoporose).

Comment traiter un RGO ?

Si le reflux gastro-œsophagien ne disparaît pas de lui-même, il existe diverses solutions permettant de s’en débarrasser ou du moins soulager les symptômes. On dénote :

  • Médicaments antiacides à base de sels d’aluminium, de magnésium et de calcium
  • pour ses propriétés alcalines permettant de combattre l’acidité gastrique en cause

Sans prise de mesures adéquates, un RGO persistant peut se compliquer en une œsophagite (inflammation des parois internes de l’œsophage) et parfois, en un ulcère. Cela est également susceptible d’engendrer un endo-brachy-œsophage, une sténose peptique (rétrécissement du bas de l’œsophage) et parfois des cancers.

Quelle alimentation en cas de RGO ?

  • Ce que l’on mange

En abord, il faut apprendre à manger lentement et bien mâcher ses aliments. On évitera les aliments acides, trop gras et trop lourds comme : le lait entier, les épices, les agrumes, les aromates, la menthe, les oignons et les charcuteries. On évitera aussi la position allongée juste après un repas.

  • Ce que l’on boit

En cas de RGO, il faut éviter de trop boire durant les repas. On préconise à la place un verre d’eau 30 minutes avant de manger. Il faut aussi éviter les boissons gazeuses et les boissons alcoolisées (vin, bière, alcool fort) pour minimiser les risques de ballonnements. C’est d’autant plus valable que ces boissons sont consommées à jeun. On se gardera de trop consommer du thé et du café.

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