Une nouvelle étude pointe du doigt l’automédication par rapport à la consommation de cranberies. Elle présume l’inefficacité de ce fruit contre l’infection urinaire. En fait, il ne fait qu’atténuer les symptômes, mais pour venir à bout de cette maladie, une prise d’antibiotique est nécessaire. Du moins, cet aliment peut guérir de la tumeur du côlon… Voici les résultats de cette recherche entamée à l’Université Mc Gill de Montréal, au Canada.
L’étude américaine sur l’infection urinaire et les cranberries
Une étude américaine démontre l’inefficacité des cranberries contre la cystite. Elle réfute vraiment l’astuce de grand-mère. Cette petite baie avait longtemps servi de remède contre les infections urinaires. Dorénavant, d’après le docteur chercheur Manisha Juthani-Mehta, « il ne faut pas faire confiance à la canneberge ». « Ces troubles ne sont pas traités à la légère », ajoute-t-elle.
En juin 2016, il a été constaté que ce produit naturel réduit la fréquence des maladies touchant l’appareil urinaire. Par contre, une nouvelle étude a été menée avec 147 femmes âgées d’au moins 60 ans. La moitié des participantes prennent de placebos tandis que l’autre moitié consomme des cranberries tous les jours. Un an plus tard, 29 % d’entre elles souffrent d’infection urinaire. 10 femmes ayant mangé des canneberges en sont atteintes. Cette expérience révèle un taux presque identique de décès et d’hospitalisation entre les deux groupes.
L’inconvénient de l’automédication avec la canneberge
Il paraît que le jus de canneberge acidifie l’urine. Certes, il apaise les douleurs de l’urètre. D’autant plus, il prévient l’arrivée des bactéries dans les parois. Cependant, il n’élimine pas complètement les agents responsables d’une infection. Par ailleurs, les diabétiques risquent d’uriner en abondance en consommant du cannerberge. Ce qui n’est pas du tout un signe de bonne santé. Ce produit est aussi déconseillé aux personnes prédisposées aux calculs urinaires et aux femmes enceintes. En dépit de cette controverse, ce fruit reste la panacée éliminant les cellules tumorales du côlon. Il combat la prolifération de certaines bactéries.
Consulter un médecin sans attendre que la maladie s’aggrave
Les infections urinaires sont des maladies infectieuses atteignant plus les femmes que les hommes. Elles se déclinent en cystite ou en pyélonéphrite en fonction de l’organisme touché. Tant que le rein est infecté, la consultation médicale, voire l’hospitalisation, est indispensable. Donc, Mieux vaut ne pas boire tout simplement du jus de canneberge parce que cela ne soignera pas la pyélonéphrite. Les troubles se présentent par la fièvre, le sang dans les urines, des nausées et des vomissements. La maladie rénale engendre aussi des douleurs lombaires. La cystite, bien qu’elle a l’air moins grave, nécessite aussi des prescriptions médicales. Lorsqu’elle est mal soignée, elle peut conduire aux troubles rénaux.
En somme, la consommation de cranberrie ne suffit pas à guérir complètement des maladies urinaires. Les soins prescrits par un spécialiste sont toujours nécessaires. L’automédication ne guérit pas assurément qu’un traitement par antibiotiques. De plus, une infection mal soignée peut engendrer des troubles circulatoires et la maladie de reins.
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