Connaissez-vous la rectocolite hémorragique ? Il s’agit d’une maladie inflammatoire touchant la paroi intestinale. Elle possède bien des points communs avec la maladie de Crohn, mais est bien différente de celle-ci. Si vous n’en êtes pas encore atteint, découvrez les informations nécessaires sur cette inflammation et soyez vigilant sur votre état de santé.
La rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin ou MICI. Elle est assez proche de la maladie de Crohn, mais plus progressive et sans intervalle au niveau de la paroi de l’intestin, du rectum vers le côlon. Son évolution se perpétue. Souvent, elle commence par des troubles digestifs et s’accompagne de douleurs articulaires, des inflammations sur la peau, les yeux et les voies biliaires. En cas de stade plus grave, l’arrêt de l’alimentation par voie orale s’avère être possible. Ce qui implique une perfusion pendant quelques jours. Par ailleurs, tout le monde peut en être sujet, mais cette maladie touche en majorité les hommes que les femmes.
Les symptômes de cette maladie
Pour connaître si vous êtes touché par la rectocolite hémorragique, sachez identifier les symptômes. À ce titre, des saignements évacués par l’anus et même les selles peuvent être accompagnés de sang. En outre, la rectocolite hémorragique provoque de fortes diarrhées continues, qui pourraient amener à une fatigue intense du corps humain ou un affaiblissement général. De plus, la perte d’appétit est persistante et peut conduire à un amaigrissement ou une fièvre. Elle engendre aussi des douleurs abdominales fréquentes, des douleurs articulaires liées aux rhumatismes. Même la vision peut être infectée, en devenant trouble, d’où l’apparition de quelques manifestations de douleurs et accroissement de la rougeur des yeux.
Les causes qui l’ont déclenché
Les causes de cette maladie inflammatoire sont encore mal connues, mais certains facteurs sont susceptibles de générer son apparition. Il se peut que la rectocolite hémorragique soit due à des altérations de la flore intestinale, des prédispositions génétiques, une défaillance au niveau du système immunitaire ou des facteurs environnementaux. Cependant, détrompez-vous, car elle n’a pas de caractéristique héréditaire. L’un des facteurs les plus probables à son apparition est également le régime alimentaire adopté au quotidien. Il est possible que certains aliments ou catégories d’aliments ne contribuent pas au bon fonctionnement de votre organisme. Ils créent des troubles au sein du système, en favorisant la présence d’agents pathogènes.
Les traitements à recourir
La première chose à faire quand vous êtes atteint de cette maladie inflammatoire est de vous reposer pendant quelque temps. Oubliez toutes vos tâches ou occupations et procurez-vous des jours, voire des semaines de repos. Cela est indispensable, car l’organisme a besoin de récupérer. Les symptômes provoqués affaiblis non seulement le corps, mais également le système immunitaire. Comme traitements médicamenteux, vous pouvez recourir à la sulfasalazine, la mesalazine, les corticoïdes ou les immunosuppresseurs. Ce sont d’excellents anti-inflammatoires intestinaux, élaborés à partir de différentes molécules. Par contre, s’ils ne viennent pas à bout de cette maladie, en raison de sa gravité et son stade, une opération chirurgicale s’impose au niveau du côlon.
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