Liens entre insomnie et syndrome de jambes sans repos

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Le syndrome des jambes sans repos s’apparente aux maladies neurologiques chroniques. Un insomniaque sur 10 en souffre en réalité, car le SJSR se manifeste par une difficulté à trouver le sommeil chez les patients. Cela peut se guérir par la prise de médicaments sur avis médical.

 

 

Présentation générale du SJSR

Nous ressentons des engourdissements dans les jambes et cela nous arrive lorsque nous sommes allongés, après une journée de travail. Nous n’arrivons jamais à tenir en place au lit avec ces impatiences dans les jambes. Nous les bougeons sans arrêt parfois inconsciemment.

En réalité, nous sommes des malades qui s’ignorent. Oui, nous souffrons d’une pathologie sournoise, car elle passe inaperçue dans la journée, appelée le syndrome des jambes sans repos ou SJSR. Il porte un autre nom dans le monde médical : maladie de Willis Ekbom.

Nous accusons au coucher des courtes, mais régulières, décharges électriques régulières dans les jambes. Ce genre de fourmillement très désagréable empêche de dormir. «Cela se produit pendant une à 10 sec ; à intervalles régulières à environ toutes les 30 à 40 secondes. Et cela peut durer toute la nuit », d’après les explications du Pr Yves Dauvilliers, neurologue. Cette sommité médicale est responsable du Centre du sommeil du CHU de Montpellier. C’est un des rares établissements de santé reconnus et spécialisés en traitement de SJSR en France.

Le SJSR et l’insomnie liés par la génétique

L’insomnie et les éveils nocturnes sont les conséquences néfastes de ces mouvements incontrôlables. Et au bout du compte, à cause des nuits agitées, nous commençons la journée du lendemain avec une tension artérielle anormale. Nous faisons partie de ces 10% de personnes malades en France.

Le syndrome des jambes sans repos est une maladie fréquente, car on l’associe habituellement avec l’insomnie. En effet, sur 10 patients qui consultent un médecin pour motif d’insomnie, une personne, au moins, est diagnostiquée malade de SJSR.

Le SJSR trouve son origine dans la génétique. Il atteint, dans la majorité des cas, les femmes. Plus elles avancent en âge, plus les choses s’aggravent. Et à ce stade, nous confondons le SJSR avec la maladie de Parkison.

La production de dopamine dans le cerveau augmente à cause du manque de fer chez les personnes génétiquement prédisposées.

Le diagnostic est effectué sur la base d’une analyse sanguine. Il prescrit un dosage de la ferritine et il identifie également les causes pouvant provoquer les troubles du sommeil.

Le traitement adapté pour guérir du SJSR

L’arrêt du tabac et de l’alcool ainsi qu’une bonne hygiène de vie sont conseillés pour traiter un SJSR léger. Le médecin peut recommander de cesser la prise d’antidépresseurs neuroleptiques qui favorisent les impatiences des jambes.

Le SJSR peut se manifester de manière plus accentuée et plus violente. Alors, nous devons recourir aux médicaments. Nous devons absolument consulter le médecin traitant. Il nous prescrira les remèdes requis.

D’abord, nous avons les agonistes dopaminergiques (Pramipexole, Rotigotine). Ensuite, nous avons les médicaments de la famille des antiépiléptiques comme la Prégabaline ou la Gabapetine. Enfin, nous pouvons recourir aux opioïdes. Attention ! Leur prise se fait avec parcimonie pour éviter l’addiction.

Pour le syndrome des jambes sans repos, le traitement doit être personnalisé pour chaque patient et en termes de prévention, il est bon d’y procéder sur le long terme.

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