Connaitre l’endométriose

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La paroi interne de l’utérus comporte un tissu dénommé endomètre, qui gagne du volume durant le cycle, afin de se préparer à une éventuelle grossesse. En cas de non-fécondation, ce tissu se dégonfle et produit des saignements, d’où les règles. L’endométriose des cellules atteint les trompes, le tissu qui se crée en dehors de la zone utérine cause des lésions. Il est à l’origine du kyste de l’ovaire. La pathologie ne se limite pas à la seule région génitale. Elle peut aussi attaquer les organes digestifs, les poumons ou les appareils urinaires.

Les causes probables de l’endométriose

L’endométriose est une maladie plus ou moins complexe. Des légendes indiquent que l’endométriose serait plus fréquente chez les femmes à la peau claire, riches ou instruites. Or, la réalité est que les femmes vivant dans des pays aisés sont plus capables de se faire diagnostiquer, comparées aux femmes vivant dans des pays sous-développés et en voie de développement. La situation économique n’est pas le seul facteur concerné. Il existe aussi d’autres facteurs risques qui sont à l’origine de l’endométriose : l’hérédité, une malformation de l’appareil génital, une première grossesse tardive et un cycle menstruel irrégulier, voire trop court (moins de 27 jours), et des règles trop longues (plus de 8 jours).

Quoi qu’il en soit, les facteurs les plus rencontrés restent la métaplasie et le transplantement de cellules endométriales. Le premier se définit comme étant le changement de l’état du tissu, celui-ci étant devenu anormal ou endométriosique, du fait des actions des hormones. Le second se caractérise par un déplacement des cellules endométriales vers des régions avoisinant l’utérus, y compris les trompes. Cette propagation peut aussi se faire via des vaisseaux ou en raison de certaines opérations chirurgicales, à l’exemple de l’épisiotomie, de la césarienne ou encore de la laparotomie.

La grossesse soulagerait-elle l’endométriose ?

Des théories affirment que la grossesse serait un mode de guérison de l’endométriose. En réalité, le fait d’être enceinte ne soulage pas vraiment de cette maladie. Effectivement, une telle situation permet de maintenir le niveau de gravité actuel de la pathologie. De manière générale, les signes réapparaissent une fois que les règles reviennent.

Les personnes les plus sujettes à l’endométriose

L’endométriose peut survenir chez toutes les femmes, à partir du moment où elles ont leurs premières règles. En d’autres termes, cette maladie est susceptible d’atteindre les femmes en âge de procréer. D’après des études, 10 % des femmes en âge d’avoir un enfant peuvent devenir sujettes à l’endométriose. Notons que ce chiffre concerne les femmes qui ont pu se faire diagnostiquer. Ceci dit, ladite statistique peut tout à fait changer si les diagnostics peuvent être augmentés.

Pareil à cela, les femmes en période de ménopause peuvent également être victimes de la pathologie. Certains actes chirurgicaux effectués au niveau des organes génitaux peuvent aussi conduire à l’apparition de l’endométriose.

De nos jours, la maladie est détectée souvent par pur hasard. En général, la date de sa découverte affiche un retard moyen de 5 ans. Or, durant toute cette longue période, elle a pu se proliférer et ainsi provoquer des dégâts considérables à certains organes.

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