S’informer sur la calvitie précoce

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La calvitie est un mal que beaucoup d’hommes aux portes de la quarantaine doivent affronter. Certains vivent bien la situation, mais pour la plupart, la pilule passe difficilement. C’est surtout valable lorsqu’il s’agit d’une calvitie précoce, c’est-à-dire une alopécie qui se manifeste avant 35 ans. Dans tel cas, comment expliquer le phénomène ? Que faire pour y remédier ?

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La calvitie, un mal et non une maladie

La calvitie, dite aussi alopécie androgénétique, se définit comme un mal rencontré le plus souvent chez la gent masculine. Ce n’est pas une maladie, mais plutôt un trouble. Elle n’affecte en rien l’état de santé du sujet concerné. Elle se manifeste habituellement à partir de 35 ans. Avant cet âge, aux environs de 20 ans, on a affaire à une manifestation de la calvitie précoce ou de calvitie jeune.

Ce mal se caractérise par une perte de cheveux progressive. Le crâne commence à se dégarnir au niveau du front ou bien des tempes.

Quels sont les éléments en cause d’une calvitie, précoce ou non ?

Vous souhaitez savoir comment échapper à la calvitie précoce ? Sachez en abord que si elle est héréditaire, c’est quasi inévitable. Dans ce cas de figure, elle résulte d’une surproduction d’hormones mâles ou d’androgènes comme la testostérone. Cela a pour conséquence d’accélérer le cycle de vie des cheveux et intrinsèquement, génère une rapide chute capillaire. Concrètement, ces androgènes perturbent la phase de croissance (phase anagène) des cheveux. Ils agissent directement sur le follicule pileux. Cela amène à une formation de cheveux plus fins et plus clairs. Progressivement, cela conduit à la disparition totale des follicules pileux et au dénudement définitif du crâne.

Cependant, toutes les calvities ne sont pas dues à nos aïeuls. Une chute de cheveux précoce peut également être le fruit d’autres facteurs tels qu’une alimentation malsaine, un stress chronique ou encore un trop-plein d’angoisse. Il en va de même en cas de cancer traité par des séances de chimiothérapie. On peut aussi mettre cette alopécie sur le dos d’une carence en vitamine B6 ou H. Certains shampoings contenant des ingrédients agressifs peuvent également engendrer une perte de cheveux. Dans ces cas de figure, le mal se traite bien.

Comment peut-on traiter ce mal ?

Le phénomène de calvitie précoce ou androgénétique est inéluctable et irréversible. Aucun médicament ne peut empêcher le processus. La seule solution possible demeure les implants capillaires contre une calvitie précoce. Cette technique convient à tout type et à tout stade de calvitie. Elle permet de retrouver une chevelure bien fournie. Pour une repousse naturelle, il est possible de recourir à la greffe capillaire robotisée. Cette dernière consiste à redistribuer certains follicules pileux du crâne sur la partie dégarnie. C’est une opération chirurgicale indolore et réalisée sous anesthésie locale par mésothérapie.

Il est toutefois à noter qu’une calvitie découlant d’une cause non hormonale est réversible. Cela se réfère à un traitement médicamenteux puissant, une mauvaise alimentation, une maladie ou un excès de stress. On peut alors espérer une repousse en écartant les facteurs favorisant le phénomène d’alopécie et en recourant à des médications de type Finastéride ou Minoxidil. Ces traitements ralentissent généralement la chute capillaire et stimulent la repousse.

Sinon, il suffit de limiter les dégâts. En outre, il est possible de modérer la chute de cheveux avec une alimentation et une hygiène de vie plus saine.

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