Fait notoire : la société a toujours eu cette tendance à édulcorer l’image de la maternité. Elle la restreint à une période rose et positive que rien ne peut entacher. Or, ce n’est pas toujours le cas. Certains pères et mères sont confrontés à des dépressions post-partum. C’est une maladie souvent prise à la légère, mais qui peut présenter de graves conséquences. Pour mieux l’appréhender, zoom sur ses caractéristiques.
Comment définir une dépression post-partum chez la mère ?
À ne pas confondre avec le baby blues qui est un simple état passager après l’accouchement, une dépression post-partum est une maladie qui survient à n’importe quel moment après la naissance de l’enfant. Aucune cause spécifique ne l’explique selon les spécialistes. Elle résulte plutôt de plusieurs facteurs aggravants pouvant en être le levier.
La maladie de la dépression post-partum peut découler de causes physiologiques, mais également d’importants changements du rythme de vie suite à la naissance du bébé. Elle peut aussi se manifester quand on se sent pris de cours, voire submergé, par ces nouveaux événements. Elle survient quand on n’arrive pas à trouver le bon équilibre entre ses obligations, qui deviennent vite des contraintes, et ses activités d’agrément.
Quels facteurs favorisent une dépression postnatale ?
Le plus souvent, les femmes ayant eu des antécédents de dépression ou d’anxiété sont plus vulnérables face à une dépression post-partum. Cependant, d’autres facteurs de risque peuvent aussi entrer en jeu dont :
- Un récent épisode d’événements stressants (déménagement, stress financier, etc.)
- Un défaut de soutien social
- Un manque d’estime de soi
- Une faible satisfaction dans ses relations conjugales.
Pourquoi s’inquiéter quand on souffre de maladie post-partum ?
Le baby blues peut relativement être décrit comme une passade. La dépression qui fait suite à la période de post-accouchement chez les mères est à considérer autrement. C’est une maladie qui dans certains cas plus graves peut nuire à la mère et aux rapports entre elle et son bébé. Elle peut notamment réduire les interactions entre eux deux. Par extension, un manque d’affection et de présence de sa mère peut altérer le développement cognitif, affectif et social chez l’enfant.
Une dépression post-partum chez le père ?
Cela renvoie généralement au Daddy Blues : la dépression des papas. C’est une forme de dépression chez le père qui doit s’occuper du bébé durant ses trois premiers de vie environ jusqu’à ce que sa femme soit en état de reprendre la relève. Dès lors, il doit s’accommoder des changements causés par cette nouvelle vie. S’il se sent dépassé, le sujet peut alors développer des signes de dépression.
Comment faire face à une dépression post-partum et quels en sont les symptômes ?
Si elle est détectée tôt, cette maladie sera plus facile à traiter. Mais pour ce faire, il faut que la mère ait conscience de son état et veuillez demander du soutien. Dans la même foulée, il demande à son conjoint et à son entourage de s’assurer qu’elle reçoive l’aide nécessaire à son rétablissement. Il en va de même en cas de dépression postnatale chez le père. Il doit recevoir le même traitement. Au mieux, il faut prendre rendez-vous chez un médecin ou un psychologue. Pensez à consulter un spécialiste si vous observez un des signes ci-après :
- Profonde tristesse inexpliquée
- Fatigue permanente et des troubles de sommeil
- Dévalorisation de soi ou sentiment de culpabilité excessive
- Irritabilité et rejet envers son bébé
- Extrême anxiété
- Incapacité à s’occuper correctement de son enfant
- Désintérêt pour les activités de tous les jours
- Changement d’appétit
- Défaitisme.
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